processus de projet

Evaluation des projets urbains Tyr et Tripoli (CHUD1)

Métiers
Lieu

Liban

Mandant

AFD- Agence de Beyrouth

Mission

Evaluation des projets urbains de Tyr et Tripoli (CHUD1), propositions de réorientation de la phase 2 (CHUD1bis) et animation d’un séminaire de restitution finale avec l’ensemble des protagonistes

Date d'étude

2014

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La phase 1 du Projet CHUD est financée en partenariat entre la Banque Mondiale, l’AFD, la Coopération Italienne et le Gouvernement Libanais à hauteur de 62 M USD dont 12 M USD pour la part AFD. Ce programme a pour finalités de créer les conditions d’un développement économique et d’une amélioration des conditions de vie dans les centres historiques de cinq villes secondaires du Liban (Baalbeck, Byblos, Saida, Tripoli, Tyr), de préserver leurs monuments historiques et sites archéologiques et d’en améliorer l’exploitation. Les fonds AFD ont été ciblés sur Tripoli avec l’aménagement des espaces publics sur la rive ouest du fleuve Abu Ali, la construction d’une plate-forme piétonnière au dessus du fleuve, la restauration de la Citadelle St Gilles et sur Tyr avec la mise en valeur de la zone du Port.

La phase 2 (CHUD1bis) se porte sur un total de 21 M USD supplémentaire apporté par l’AFD pour poursuivre la rénovation des souks et de monuments historiques tant à Tyr qu’à Tripoli.

La mission confiée au groupement URBAPLAN-GAIA Heritage a consisté dans un premier temps, à travers des enquêtes, des visites de terrain et des interviews, à évaluer la pertinence, l’efficacité, l’efficience, les impacts sociaux et économiques, la durabilité ainsi la visibilité de l’action de l’AFD engagée sur le CHUD1, puis dans un second temps à faire part de propositions, au vu des enseignements de la phase 1, pour réorienter les projets de la phase 2 (CHUD1bis).

Cette évaluation conclut à la nécessité de poursuivre l’effort entrepris pour permettre notamment d’enrayer la perte d’attractivité de Tripoli et d’atténuer la paupérisation du centre ville. Elle recommande également une meilleure prise en compte de la destination des monuments réhabilités avec des montages financiers qui impliquent des opérateurs privés en amont du projet. Elle insiste sur la nécessité de tourner le développement commercial des centres anciens davantage vers les besoins de la clientèle locale qu’étrangère. Elle souligne enfin l’importance du contexte géopolitique local qui, en l’absence de stabilisation, ne permettra pas de recréer les conditions d’une reprise économique, notamment dans le Nord Liban.