processus de projet

Evaluation Programmes de requalification urbaine et de réhabilitation des quartiers populaires

Métiers
Lieu

Tunisie

Mandant

Agence Française de Développement

Mission

Evaluation rétrospective du troisième Programme National de Réhabilitation des Quartiers Populaires (PNRQP 3) et de l’évaluation à mi-parcours du Programme National de Requalification Urbaine (PNRU)

Date d'étude

2013-2014

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Cette étude consiste dans l’évaluation de deux programmes nationaux de rénovation urbain couvrant l’ensemble du territoire selon un canevas classique examinant la pertinence, l’efficacité, l’efficience, les impacts socio-économiques, la durabilité et la valeur ajoutée de l’AFD.

Evaluation du PNRQP3

Ce programme comprend trois composantes totalisant 40 millions d’euros: la mise à niveau d’infrastructures de voirie dans les QP (35.2 millions d’euros), l’appui institutionnel (1 millions d’euros, et la préparation d’interventions dans les centres anciens (0.8 millions d’euros) et des divers et imprévus (3,8 millions d’euros). L’évaluation conclut globalement à la bonne mise en oeuvre de ce programme. Toutefois, le PNRQP 3 apparaît aujourd’hui comme relevant d’un montage technique institutionnel et financier conçu au début des années 1990 et mal adapté aux conditions actuelles. La dégradation des ressources communales ont contribué à renforcer le caractère étatique du programme.

Evaluation à mi-parcours du PNRU

Ce programme d’un montant de 50 millions d’euros, comprend trois composantes physiques : le PNRQP 4 (39,85 millions d’euros), les quartiers anciens (4,29 millions d’euros) et l’infrastructure des terrains d’El Matar (2,09 millions d’euros) à Sousse, une petite composante d’appui institutionnel (0,55 millions d’euros) et des « divers et imprévus » estimés à 3,22 millions d’euros. Les conclusions sont similaires à l’évaluation du PNRQ3 mais avec un bémol sur l’opération d’El Matar qui n’a pas atteint ses objectifs. Cette politique a empêché une dégradation plus importante des conditions d’habitat, mais elle n’a pas permis de résoudre le problème de la structuration des extensions urbaines.