Le programme CHUD a pour finalités de créer les conditions d’un développement économique et d’une amélioration des conditions de vie dans les centres historiques des villes secondaires du Liban, de préserver leurs monuments historiques et sites archéologiques et d’en améliorer l’exploitation.

Ce programme a fait l’objet d’une phase 1 financée par un pool de bailleurs et dont la participation de l’agence française de développement (AFD), ciblée sur les 2 villes de Tripoli (500’000 hab.) et de Tyr (100’000 hab.) a fait l’objet d’une évaluation ex-post déjà menée par URBAPLAN en 2014.

La phase 2 du CHUD, exclusivement soutenue par l’AFD, a porté sur des compléments d’investissements pour poursuivre la rénovation des souks et des espaces publics, à hauteur de 21 millions d’euros, dans les mêmes villes de Tyr et de Tripoli.

La mission confiée au groupement URBAPLAN-GAIA Héritage a consisté, à travers des enquêtes, des visites de terrain et des interviews, à évaluer la pertinence, l’efficacité, l’efficience, les impacts sociaux et économiques, la durabilité ainsi la visibilité de l’action de l’AFD engagée sur le CHUD-2, en continuité de la 1ère phase.

Hormis le volet socio-économique, l’évaluation a également été menée sur le montage opératoire de cette 2ième phase qui s’est appuyé entièrement sur une maitrise d’ouvrage nationale (conseil du développement et de la reconstruction) pour la mise en oeuvre des activités et des paiements.

Cette évaluation a été menée dans un contexte particulier où l’État libanais, ses institutions et ses populations sont confrontées à des difficultés structurelles en matière de gouvernance et surtout de crise économique.

À la suite d’un appel d’offres ouvert, le groupement URBAPLAN-CAGECTBC-GEDES a été mandaté par l’agence française de développement (AFD) pour étudier la préfaisabilité d’un programme urbain dans 5 villes secondaires du Burkina Faso : Koudougou, Fada N’Gopurma, Ouahigouya, Dori et Kaya.

La particularité de ce mandat a été dans un 1er temps de co-identifier, avec une ONG internationale également mandatée par l’AFD, un programme d’urgence de 10 millions d’euros concernant Kaya et Ouahigouya.
Le reste de la mission a été habituelle et a permis de pré-identifier un programme de travaux d’infrastructures et d’équipements à hauteur de 10 millions d’euros par ville afin que l’AFD, et éventuellement d’autres bailleurs, se positionnent pour son financement.

Une pré-évaluation des risques E&S a été faite dans l’optique de réduire les impacts négatifs et des mécanismes de mise en oeuvre ont été évoqués, sans rentrer dans les détails d’une faisabilité détaillée.
La finalité de ce programme est de contribuer à renforcer la cohésion sociale et d’améliorer les conditions de vie des populations de ces villes, mais aussi les déplacés internes, en suivant une approche de prévention des crises («ne pas nuire»), dans un contexte d’instabilité de la bande sahélienne.
La réalisation de cette mission a été confrontée à un contexte national et régional dégradé, et s’est organisée autour d’une équipe réduite largement constituée d’experts nationaux reconnus.

Entre 2019 et 2022, le groupement URBAPLAN – AFRICURBA – TRANSITEC a appuyé l’état de Côte d’Ivoire, à travers le ministère chargé de l’urbanisme, à identifier le projet d’amélioration des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA). Financé par l’agence française de développement (AFD) à travers le mécanisme C2D, ce projet, d’un montant de 50 millions d’Euros, concerne 5 quartiers dits restructurés et anciennement précaires d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Le projet vise à renforcer l’accès d’environ 300’000 habitants aux services essentiels (voirie, électricité, éclairage public, eau potable, etc.) et aux équipements sociaux collectifs de proximité (écoles, terrains de sport et espaces publics).

Depuis mai 2022, et pour une durée de 48 mois, le groupement assume la tranche conditionnelle de son marché, à savoir l’assistance à maitrise d’ouvrage (AMO) du ministère chargé de l’urbanisme, et la maitrise d’oeuvre urbaine et sociale (MOUS) pendant les 48 mois d’exécution du projet.

Dans ce cadre, le groupement a assuré des appuis multiformes à tous les acteurs du projet, pour la bonne mise en oeuvre des activités qui relèvent de la maitrise d’ouvrage : mise en place des outils de gestion, planification annuelle et exécution des activités, suivi de la maitrise d’oeuvre (APS-APDEIES-PAR), intermédiation sociale et implication des bénéficiaires directs des opérations (communes, population). Pour ce faire, le groupement a pu compter sur un dispositif mêlant expertises résidentes (assistant technique, superviseur MOUS) et expertises perlées sur différents sujets techniques de mise en oeuvre du projet.

La mission confiée à urbaplan par l’Association pour le Développement des Communes du Borgou comportait trois objectifs complémentaires :

• dispenser une formation d’une semaine pour une vingtaine d’acteurs de la ville de Parakou leur permettant de :

– cerner les enjeux du développement urbain

– assimiler les objectifs assignés à un instrument de planification urbaine stratégique

– appréhender les enjeux méthodologiques des différentes étapes d’élaboration d’un tel outil

– comprendre les atouts et limites d’une telle démarche de planification

– cerner les clés de succès et les points de vigilance d’une telle opération.

• proposer à l’ADECOB et aux Autorités locales différents scénarios pour l’élaboration du futur Plan de Développement Urbain (PDU). Pour chaque scénario, ont été précisés :

– le degré d’implication des Autorités locales et déconcentrées et des services techniques municipaux

– l’implication en termes de calendrier et de coût

– les prérequis à remplir par ces acteurs institutionnels

– les prochaines étapes à initier pour lancer cette opération.

•  élaborer les termes de référence du futur Plan de Développement Urbain (PDU)

– élaborer les TDR, en fonction du scénario retenu, devant permettre à l’ADECOB de mobiliser l’expertise requise .

Cette intervention a requis des aptitudes pédagogiques (pour la formation) et une solide expertise en matière de planification urbaine (appui pour la définition de la meilleure manière pour Parakou d’élaborer son document d’urbanisme). L’évaluation finale a démontré le degré de satisfaction élevé des participants à la formation.

Afin d’alimenter le cahier des charges d’un concours (SIA 143) visant le réaménagement de la rue de Bernex, urbaplan a mis en place un dispositif visant à recueillir les avis d’une diversité de publics, notamment de ceux qui généralement ne s’expriment pas. Ainsi, ont été organisés : 

• un travail de dessin avec les classes des écoles primaires
• des ballades avec le club des aînés
• un questionnaire auprès des commerçants
• des entretiens avec les services de la voirie et les services techniques
• des rencontres avec les associations de quartier
• des rencontres avec les adolescents et les TSHM
• des ballades avec des personnes présentant différents handicaps (moteur, visuel)
• divers ateliers de débat public
• une exposition sur la transformation des rues

La matière recueillie a alimenté le cahier des charges du concours (SIA 143). Par la suite, urbaplan a poursuivi un travail d’accompagnement de la commune et de l’équipe lauréate, dans la mise en place de dispositifs provisoires afin de tester certains aménagements, avant de les réaliser de manière définitive. 

La place Perdtemps, située à proximité directe de la vieille ville, est un vaste espace libre de construction de trois hectares. En dehors d’évènements ponctuels qu’elle accueille, celle-ci répond essentiellement à des impératifs de fonctionnalité en proposant un parking sur la quasi-totalité de sa surface. Inscrite dans une réflexion plus globale d’activation du «Cœur de Ville» et suite à une image directrice du site élaborée en 2016, la Ville de Nyon a décidé d’organiser une procédure de mandats d’étude parallèles (MEP) pour le réaménagement du site. L’objectif est de remplacer le parking en plein air par un parc public majeur combiné à la mise en œuvre d’un parking souterrain, d’un équipement commercial et d’un nouvel équipement public.  Neuf équipes conceptrices ont pu ainsi proposer des projets d’aménagement au cours des trois degrés éliminatoires de la procédure. urbaplan a assuré le pilotage du processus dans son ensemble. 

 Les MEP, alternant sessions de travail des équipes conceptrices et dialogues avec le collège d’experts, se sont accompagnés d’une démarche participative afin d’intégrer au mieux la population, les commerçants et les associations dans la définition de l’aménagement du parc. Un groupement citoyen a été constitué au tout début et a pu, dans un premier temps, discuter et enrichir une première version du cahier des charges au cours de tables-rondes. Le même groupe s’est réuni aux étapes clés de la procédure. A chacun des trois degrés, après une première journée de travail du collège d’experts, les propositions ont été présentées au groupement citoyen afin que ses membres puissent s’approprier et critiquer les propositions faites et émettre des recommandations au collège. Ce dernier reste le garant de la procédure en gardant la maîtrise du choix des équipes retenues jusqu’au choix d’un lauréat, mais en s’appuie sur les apports du groupement citoyen dans son rôle d’expertise des usages du futur parc.

Initié dans le cadre du Masterplan RTS, la réflexion sur la mise en conformité des plateaux TV du site de Genève a conduit à l’idée de créer un lieu de production TV sur le site de Lausanne (site historique radio). Après avoir mené diverses études de densification du site lausannois de La Sallaz dans le cadre des variantes du masterplan, l’idée de la création d’un nouveau site transmédia est rapidement apparu comme la meilleure option autant du point de vue production (nouvelles perspectives et flexibilité) que du point de vue des délais et des investissements.

Mandaté dans le cadre de la stratégie de développement (Masterplan), urbaplan s’est vu attribuer le mandat de pilotage du projet de nouveau site de production sur Lausanne ainsi que de la recherche d’un nouveau lieu d’accueil.

Notre mission porte sur :

• définition des besoins de l’entreprise (programmation)
• mise en place des processus de cherche de mandataires (concours, A.O.)
• établissement d’une planification cadre
• recherche de site et études de faisabilité
• démarches avec les autorités et propriétaires
• négociation et préparation des conditions contratuelles
• pilotage du projet (étude test, MEP, projet, etc.)
• coordination interne avec les utilisateurs et consolidation de la commande 
• assistance à la mise en place de l’organisation interne de management de projet
• conseil à la direction et assistance au chef de projet immobilier

Au sortir des Mandats d’Etude Parallèles (MEP), le bureau OKGDVS de Bruxelles est mandaté pour la réalisation du nouveau site RTS «Campus RTS» sur le site de l’EPFL à l’est du Rolex Learning Center.

La remise du bâtiment et sa mise en exploitation est prévu courant 2024.

Urbaplan s’est vu confier par ITC l’étude d’opportunité d’un projet de promotion touristique s’appuyant sur la mise en place de « Destination management organisations » (DMO) et visant un développement touristique aussi inclusif que possible. Les prestations exécutées sont :

Analyse du contexte national :

• contexte institutionnel : politique et actions du Ministère du tourisme > projets en matière de développement passés et en cours :
• types de produits, segmentations des clients et infrastructures touristiques
• analyse SWOT de l’artisanat et de l’industrie créative

Analyse du contexte local :

• appréciation des potentialités locales
• analyse critique des parties prenantes locales

Analyse de la chaîne des valeurs :

• cartographie des acteurs
• analyse de la chaîne des valeurs pour 4 types de produits touristiques (touring, trekking, backpackers et tourisme domestic)
• appréciation des flux financiers et des segments offrant le plus d’opportunités pour les plus pauvres.

Enseignements et  recommandations :

• recommandations pour privilégier une zone ou détriment de l’autre
• axes d’intervention pour le développement touristique et les segments connexes

Formulation du futur projet :

• programmation des activités et élaboration du cadre-logique
• montage institutionnel, chronogramme et budgétisation > animation d’une table-ronde des acteurs à Douchanbé.

La mission confiée à URBAPLAN a consisté à mener un diagnostic participatif des besoins de la population de ce quartier populaire dense (100.000 habts / 300 habts/ha) en matière d’amélioration de l’accès aux services de base.

Ce diagnostic s’est appuyé sur une enquête portant sur environ 1000 personnes doublée d’une analyse technique et socio-économique des problèmes urbains rencontrés dans le quartier (inondations-drainage, accessibilité, assainissement des eaux usées, sécurité, sous-emplois, insuffisance des équipements sociaux-culturels,…).

Les attentes de la population ont pu être ainsi hiérarchisées avec une nette prédominance des besoins en matière de résorption des problèmes de drainage qui affecte de manière régulière et profonde cette zone basse, puis des problèmes d’évacuation des eaux usées responsables d’un taux élevés de maladies hydriques, puis de sécurité lié à l’absence d’éclairage public et enfin d’absence d’aires de jeux ou de rencontres pour les jeunes ou groupes communautaires.

L’audit a permis la formulation de différents scénarios d’amélioration des services publics selon différents niveaux de services permettant à un comité consultatif du quartier de rendre des arbitrages. Les scénarios ont été présentés, discutés en séance plénières et fait l’objet d’une hiérarchisation par les participants afin d’en dégager un scénario préférentiel.

Le programme d’investissement qui est ressorti du scénario préférentiel a été axé principalement sur des travaux :

•  de recalibrage et de revêtement du drain primaire traversant la zone
• de réfection et de curage des caniveaux et drains secondaires
• d’installation de toilettes semi-collectives à séparation urine/excrétats
• d’aménagement de plateformes multisports, aires de jeux et de « boukarou » associatifs sur les délaissé d’espace public
• de construction de passerelles pour le franchissement du drain primaire
• de pose de candélabres dans les zones insécuritaires