Préparation de projet Etude de faisabilité du Projet d’aménagement urbain de N’Djaména (PAUN)

Le Canal des Jardiniers est un important drain à ciel ouvert qui traverse les quartiers anciens et populaires du centre-ville de la capitale tchadienne. Les ménages riverains utilisent aujourd’hui ce Canal comme exécutoire pour différents rejets (eaux usées et ordures ménagères). Les conditions sanitaires y sont tellement dégradées que de fréquents épisodes de choléra sont à déplorer. Dans ce contexte, l’objectif général du PAUN est d’assainir et de réhabiliter le Canal des Jardiniers et ainsi améliorer les conditions de vie dans les quartiers qui le bordent.

Les différents sous-objectifs du PAUN sont :

  • assainir le canal des jardiniers et les quartiers adjacents
  • faciliter la mobilité en intégrant ces quartiers à la trame urbaine
  • améliorer les conditions de vie en augmentant l’offre de services
  • renforcer les capacités de la Mairie de N’Djamena en matière d’ingénierie sociale.

L’étude de faisabilité confiée au Groupement urbaplan-transitec comprend :

  • l’élaboration d’un diagnostic de la zone d’étude
  • l’analyse des besoins auprès des habitants
  • la priorisation des demandes recensées
  • la définition du plan d’investissements des composantes « infrastructures » et « équipements de proximité » du projet
  • la définition de la composante « Renforcement des capacités de la commune »
  • l’évaluation environnementale et sociale du PAUN.

Un soin particulier est porté à l’aménagement paysager des berges, en intégrant des espaces récréatifs, des terrains de sport, des boutiques sur rue et en y modérant le trafic de transit.


Assistance à Maitrise d’Ouvrage Programme C2D Capitales régionales

Après avoir préparé le programme d’investissement C2D Capitales régionales, URBAPLAN en groupement avec Louis-BERGER s’est vu confié la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage à la mise en œuvre d’un programme d’investissement de l’équivalent de 210 millions d’Euros portant sur les villes secondaires de Bafoussam, Garoua et Bertoua (Capitales régionales 1 : CR1) et de Maroua et Bamenda (Capitales régionales 2).

Ce programme porte sur la mise en œuvre des investissements relevant de 4 composantes : (i) Infrastructures routières et de drainage, (ii) équipements marchands, (iii) équipements de proximité (borne fontaine, toilettes publiques, éclairage), (iv) amélioration du cadre de vie (équipements sportifs, culturels et de détente).

Les deux premières composantes représentent environ 75% de l’investissement et sont placées sous la maîtrise d’ouvrage du MINHDU à travers une Cellule Centrale de Suivi (CCS), les deux dernières composantes représentent 25 % de l’investissement et leurs mises en œuvre sont conduites localement par des cellules locales de suivi (CLS) crées au sein de chacune des communes urbaines.

Ce programme a débuté par la mise en œuvre de la composante 3 dont la maîtrise d’œuvre a été assurée localement. Les autres composantes ont fait l’objet d’appels d’offres pour la maîtrise d’œuvre puis d’appels d’offres travaux dont l’exécution débutent à l’été 2018. Le Groupement Louis BERGER-URBAPLAN joue le rôle d’AMO auprès de la CCS et des 5 CLS avec un chef de mission et son assistant basé à Yaoundé et des assistants techniques locaux (ATL) basés dans chacune des 5 CLS. Cette AMO concerne également le renforcement des capacités des Communautés Urbaines qui devront ensuite gérer les infrastructures et équipements réalisés. Chaque ATL joue un rôle transversal auprès des autres CLS sur les aspects techniques (infrastructures), architecturaux (superstructures), institutionnels (renforcement des capacités des CU), urbanistique et de planification et enfin environnementaux.


Déchets ménagers Diagnostics des pratiques de collecte et de recyclage dans la ville de Lomé

Cette étude faite en cotraitance avec ANTEA comprenait deux volets :

  • Volet 1 – Evaluation à mi-parcours de la stratégie de réorganisation de la filière de collecte des déchets

Urbaplan a pour cela mené des enquêtes ménages portant sur 1400 ménages répartis de manière homogènes sur les 40 zones de précollecte que compte la Ville et auprès des 35 structures pré-collectrice afin d’évaluer le taux de collecte par zone, analyser les difficultés rencontrées par les pré-collecteurs pour maintenir leurs activités. Ces données ont été croisées avec une analyse socio-économique de la population pour dégager les corrélations entre insalubrité et niveaux de vie des habitants. Ce diagnostic a débouché sur des recommandations en matière de réorganisation de la pré-collecte et de la manière de mieux épauler la pré-collecte pour améliorer le taux de ramassage des déchets dans les zones les plus insalubres

  • Volet 2 – Diagnostic des pratiques de recyclages et développement des filières

Urbaplan a examiné au côté d’ANTEA l’organisation des filières de recyclage et la manière de conforter leurs activités par des aménagements spécifiques au niveau des dépotoirs intermédiaires. Il a été également estimé et comparé l’intérêt socio-économique pour l’agglomération de Lomé de valoriser les déchets organiques pour le développement de la filière de compostage et les déchets incinérables (y compris organiques) pour une valorisation énergétique dans un projet de production de clinker.

La seconde évaluation effectuée en 2017 a été conduite par URBAPLAN et a débouché sur des recommandations d’amélioration des pratiques de pré-collecte et collecte avec l’augmentation de la durée des contrats, l’emploi de mototricycles plus rapide et amortissables en 5 ans, le suivi des bennes de collectes par GPS, la disposition de conteneurs à opercules pour favoriser l’apport volontaire, le traitement mécanisé des déchets sur l’ancienne décharge pour extraire les parties fermentescibles et produire à moindre coût du compost et diverses pistes de renforcement de capacité des services

 


Evaluation du Programme de Développement des Infrastructures Economiques et Marchandes

Le projet PDIEM vise à contribuer au développement socio-économique du
Nord-Bénin, à travers la construction d’Infrastructures Economiques et
Marchandes (IEM). Dans sa première phase, il a construit six IEM : trois
marchés à bétail, deux magasins dits « multifonctionnels » (devant servir à la
fois au stockage de vivres et au renforcement des femmes-gestionnaires)
et, à des travaux sur le marché international de Malanville (deuxième
marché du Bénin). A travers les IEM, la Coopération Suisse poursuit ses
efforts de longue date de contribuer au développement du Nord-Bénin,
historiquement pauvre.
Le PDIEM vise trois effets, en phase I :

  • la dynamisation économique : La construction de six IEM doit résulter en
    une augmentation du chiffre d’affaires des usagers
  • l’accroissement des capacités de gestion : La réalisation des IEM par
    une maitrise d’ouvrage déléguée, assumée par des intercollectivités, doit
    renforcer les capacités des Mairies et des comités de gestion. Ces
    capacités se traduisent dans un meilleur recouvrement des recettes
    (grilles de tarification, manuels de gestion)
  • la dynamisation de l’entrepreneuriat local et des matériaux locaux : Le
    projet forme des artisans locaux et les regroupe en Groupements de Très
    Petits Entrepreneurs, pour les préparer à gagner des marchés publics.
    En plus, le PDIEM a une forte orientation de matériaux locaux et essaie
    de maximiser l’utilisation de Blocs de Terre Comprimés (BTC), matériaux
    avec des caractéristiques bioclimatiques très favorables et permettant
    une forte implication des artisans locaux (approche à Haute Intensité de
    Main d’œuvre HIMO).

L’évaluation de cette phase I a eu pour objectifs d’évaluer la phase I (partie
rétrospective) et de proposer des (ré-) orientations pour la phase II (partie
prospective). L’évaluation se fait par utilisation des cinq critères, dérivés de
la méthodologie « standard » de l’OCDE : Pertinence ; Efficacité ; Efficience ;
Montage Institutionnel ; ainsi que Durabilité et Effets induits.

Les livrables principaux du mandat sont : Le rapport d’évaluation ; la
présentation de restitution « à chaud » sur place, des rapports sur les
recommandations pour la phase II, ainsi qu’un rapport sur les « quatre
piliers de la phase II » (pour un atelier de capitalisation) ; des fiches
signalétiques et des planches-photos pour chacune des IEM.


Projet de développement urbain intégré-Sousse

Le Programme de développement urbain intégré (PDUI) de la ville de Sousse
se singularise par le lancement simultané d’études d’envergure portant sur
des enjeux stratégiques et d’actions concrètes, fédératrices, à forte visibilité
et à impacts rapides («quick wins»).
Urbaplan est à la tête d’un Groupement comprenant les bureaux Transitec,
Planair, Inser et Sides et coordonne l’intervention d’une douzaine d’experts
internationaux. Le Groupement se voit confier un statut de « implanting
agency» chargé de la gestion fiduciaire des fonds du projet et de la passation
des marchés (environ 30 marchés).

Le PDUI comprend 4 composantes :

> composante «urbanisation»: réalisation d’une vision prospective du déve-
loppement territorial du Grand Sousse, actualisation du plan d’aménage-
ment et d’urbanisme et élaboration d’un plan directeur des espaces publics

> composante «mobilité urbaine»: élaboration d’un document de plani-
fication stratégique des déplacements urbains (PDU) et d’un plan de circulation, de régulation et de stationnement

> composante «gestion durable des énergies»: réduction de la consom-
mation énergétique de la Municipalité en adoptant une approche «Cités de l’énergie/European Energy Award»

> composante «SIG»: création d’une Cellule SIG pour une transition numé-
rique, la mise en place de solutions intelligentes et la mise en réseaux des agents
Le PDUI réalise également des aménagements (parcs publics, cheminements
et passages piétons, etc.) et organise des événements festifs.


Programme PDDO2 Ouagadougou

Pour répondre aux exigences de ses différents programmes d’envergure, la Commune de Ouagadougou a créé, fin 2019, l’Agence municipale des grands travaux (AMGT). Cette dernière est notamment en charge de la mise en œuvre de la 2ème phase du Projet de Développement Durable de Ouagadougou (PDDO2) qui bénéficie d’un concours financier de 80 M€ de l’AFD.
Dans ce cadre, le Groupement assume une mission d’appui à maîtrise d’ouvrage (AMO) couvrant les thématiques suivantes :

1. Appuis à l’organisation et au fonctionnement interne de l’AMGT

  • suivi-évaluation et planification des activités
  • passation des marchés et gestion comptable et financière
  • gestion des ressources humaines
  • communication, informatique et archivage

2. Appuis techniques à la mise en œuvre du PDDO2

  • clarification des procédures de programmation-conception-gestion
  • clarification des responsabilités entre l’AMGT et les services municipaux
  • commentaire des études des maîtres d’œuvre intervenant sur le PDDO2
  • élaboration de cadrages urbains pour les équipements du PDDO2
  • appui à la mise en place d’une stratégie d’entretien routier
  • appui à la gestion des gares routières
  • appuis techniques spécifiques en fonction des besoins de l’AMGT (valorisation foncière, recours au photovoltaïque, efficacité énergétique, etc.)

Le dispositif de l’AMO s’appuie sur deux experts permanents détachés auprès de l’AMGT et d’interventions perlées d’experts nationaux et internationaux, mobilisés d’un commun accord avec la Direction général de l’AMGT.


Évaluation de la Phase 2 du PROECCO

L’évaluation de la 2ème phase du Programme «Promoting off-farm employment and income in the Great Lakes region through climate responsive building material production project» (PROECCO) a été confiée par la Coopération suisse au bureau urbaplan suite à un appel d’offre sur invitation.

Ce programme, financé par la Coopération suisse (DDC) est mis en œuvre depuis 2012 par l’entreprise SKAT simultanément dans trois pays (Rwanda, Burundi et République démocratique du Congo (RDC)).

Les objectifs de l’évaluation portent sur quatre points :

  • analyser les performances atteintes par le programme au cours
    de la 2ème phase
  • identifier les forces et faiblesses du programme ainsi que les leçons apprises de la mise en oeuvre
  • proposer des orientations et recommandations pour alimenter
    la planification de la prochaine phase
  • indiquer les facteurs de risques et proposer des mesures contribuant
    à renforcer la durabilité des actions du programme

Cette évaluation a été établie selon les cinq critères d’évaluation du CAD /OCDE : pertinence, efficacité, efficience, durabilité et impact.

La démarche adoptée par les consultants est qualitative, orientée vers le marché de la construction des briques modernes. Des visites de sites ont été organisées dans les trois pays. Des moments de restitutions des résultats de l’évaluation ont permis de recueillir les commentaires et recommandation des principaux bénéficiaires du projet et des responsables de la DDC et de SKAT. L’évaluation se conclut par des recommandations stratégiques et opérationnelles.


Élaboration du PLU Brazzaville et Pointe-Noire

Après l’élaboration du schéma directeur d’urbanisme (SDU) en 2016, document de planification urbaine stratégique, les autorités congolaises ont souhaité faire élaborer divers document d’urbanisme réglementaire et opérationnel pour les 2 principales villes du Congo : Brazzaville la capitale politique et Pointe-Noire la capitale économique.
L’objectif général est de doter les 2 villes de document d’urbanisme réglementaire et opérationnel, opposables aux administrations et aux tiers, afin de mieux réguler le développement spatial, l’occupation du sol, la gestion foncière et l’aménagement du parcellaire, des infrastructures et des équipements.
Le Groupement Urbaplan / Africurba CI / Cap Consultants a donc été mandaté pour réaliser les plans locaux d’urbanisme (PLU), les Plans d’urbanisme de détails (PUDé) et les Plans de Restructuration des Quartiers pour ces 2 villes.

La méthodologie d’élaboration de ces documents se fait au travers d’une démarche participative afin d’établir une vision partagée du développement urbain, et s’articule autour des tâches suivantes :
> réalisation d’un relevé LiDAR
> élaboration du diagnostic stratégique
> évaluation environnementale et sociale du PLU
> formulation de la stratégie de développement durable
> élaboration des pièces graphiques et réglement du PLU et des PUdé
> identification des quartiers précaires et élaboration des PRQ
> établissement d’un programme d’investissements prioritaire
> définition d’un mécanisme de mise en oeuvre et de renforcement
des capacités des acteurs institutionnels


Étude de faisabilité République centrafricaine

La mission confiée au Groupement ARTELIA – URBAPLAN s’inscrit dans le cadre du Projet d’Aménagement urbain des Quartiers Ouest de Bangui (PAQOB) financé par l’AFD (CICLIA) et devant être mis en oeuvre par le Ministère en charge de l’Urbanisme. La mission consiste à définir un programme d’investissement des quartiers sous-équipés qui se sont développés tout au autour de l’Aéroport de Bangui Mpocko. D’une population totale estimée à plus de 200’000 habitants, ces quartiers peuvent être considérés comme précaires puisqu’ils se sont développés sans planification préalable, en raison de la crise militaire que traverse le pays.

L’étude comprend successivement :

  • la conduite d’un diagnostic participatif s’appuyant sur des enquêtes ménages et des entretiens avec des focus groupes
  • l’élaboration d’un programme d’investissement prioritaire à hauteur de 11 millions d’euros de travaux, orienté sur l’adaptation et l’atténuation du changement climatique
  • l’élaboration du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, ainsi que du Cadre de Politique de Réinstallation (pré-identification des impacts et des mesures d’atténuation)
  • l’identification des mesures additionnelles d’accompagnement (renforcement de capacités) et des modalités de mise en oeuvre du projet (montage organisationnel, assistance technique).

Les composantes du Programme sont organisées autour des thèmes suivants :

  • composante  1 : infrastructures de base (routes, drainage, électricité et éclairage public)
  • composante 2 : équipements de proximité (écoles, espaces publics)
  • composante 3 : renforcement de l’adduction en eau potable
  • composante 4 : agriculture urbaine
  • composante 5 : renforcement de capacités