Dans le cadre de la révision de son plan d’aménagement (PAL), la commune de Corcelles-Cormondrèche a mandaté urbaplan afin de réaliser son avant-projet de PAL. Celui-ci a pour but de peindre une image du futur de la commune et de définir un cahier des charges précis de la révision répondant à cette image, mais aussi à la vision communale de l’avenir de Corcelles-Cormondrèche.
Cette démarche de révision s’articule autour de 3 phases :
Phase 1 – Diagnostic orienté: analyse des contraintes, synthèse du diagnostic et enjeux, établissement des scénarios de croissance démographique, analyse atouts / faiblesses / opportunités / menaces par thème et par secteurs, identification des études complémentaires à mener
Phase 2 – Projet de territoire: établissement de scénarios de développement territorial, proposition d’un concept multimodal des déplacements, établissement du projet de territoire sur la base du scénario retenu
Phase 3 – Pré-affectation: analyse des densités réelles par secteur, établissement du plan de pré-affectation, identification des densités applicables, liste des études complémentaires et de leurs coûts
Ce processus se fait en collaboration avec la commune, grâce à la quinzaine de séances organisées avec des représentants communaux ainsi que deux ateliers participatifs en phase 1.
Aujourd’hui terminé, le diagnostic territorial a notamment permis d’identifier les différents quartiers de la commune sur la base de leurs ambiances et donc de l’articulation des 3 composantes de l’urbain que sont l’espace public, la forme bâtie et les frontages. Ce travail est essentiel car il permettra d’orienter les principes d’intervention qui seront définis dans le cadre du projet de territoire et de la pré-affectation.
Le Masterplan de la nouvelle commune de Bellinzona, né en 2017 de l’agrégation de 13 communes, aujourd’hui connues comme quartiers communaux, s’insère dans un contexte territorial fortement contrasté par différentes typologies d’habitat, paysages, types d’environnement et un grand nombre de projets de développement urbain déjà en cours.
Pilote d’un groupe multidisciplinaire constitué de cinq bureaux rassemblant des compétences d’urbanisme, paysage et environnement, architecture, gestion économique et mobilité, urbaplan a coordonnée un projet complexe composé par plusieurs moments de présentations et échanges avec l’administration publique et le collège d’experts.
Le projet est basé sur la valorisation des éléments de qualité environnementale et urbaine intrinsèques au territoire en train de disparaître progressivement à cause d’une urbanisation purement fonctionnelle et générique de la dernière moitié du XX siècle. L’identification des éléments et tissus morphologiques de qualité sous la forme d’archétypes, nous a permis de définir les principes de la nouvelle planification : une maille paysagère et environnementale structurante au développement de la future « ville », des vocations programmatiques et densités diversifiées, un réseau de mobilité douce efficace et prioritaire, une stratégie de redistribution de zone à bâtir pour une exploitation responsable du sol.
Le travail du masterplan a débouché sur une vision directrice à l’échelle 1:20’000 de la Commune, accompagnée par des cartes et principes thématiques (environnement & paysage, urbanisation et mobilité) mais aussi par l’établissement de mesures opérationnelles concrètes et des zoom sectoriels.
En effet, l’ambition a été aussi de développer des outils opérationnels pour l’administration publique afin de garantir une planification non seulement quantitative mais aussi qualitative et d’innover les outils de gestion pour simplifier le long travail d’harmonisation des plans d’affectations locales (PR).
Le secteur de Pré Lidos à Courgenay est défini par le Plan Directeur Cantonal comme un secteur stratégique de densification grâce à une bonne accessibilité en transports publics et à sa proximité au centre de Courgenay.
L’objectif de ce mandat a été d’engager une réflexion sur l’évolution de ce secteur à travers une démarche d’atelier créatif associant la commune, les Services cantonaux et les propriétaires. Cet atelier a permis de proposer et de mettre en discussion plusieurs variantes d’aménagement pour le site.
Sur la base des résultats de l’atelier, une image directrice d’aménagements entermes de volumes construits et d’espaces extérieurs qualitatifs a été formalisée et validée par le groupe de travail. Cette illustration sert de base à la formalisation d’un plan spécial d’affectation. La mutation de ce quartier permettra une densification respectueuse du site et des voeux des propriétaires, en valorisation la topographie, la mise à ciel ouvert d’un ruisseau et la végétation qui l’accompagne.
Le canton de Fribourg, représenté par son service « nature et paysage » (SNP) souhaite apporter une composante paysagère au plan directeur cantonal en cours de révision (2016-2017). A ce titre, le SNP a mandaté urbaplan pour déterminer le territoires qui pourraient être valorisés au titre de leur qualité paysagère remarquable et de venir des « Paysages
d’importance cantonale » (PIC).
Une démarche participative avec l’ensemble des services cantonaux concernés par le paysage dans leurs politiques publiques, ainsi qu’un représentant d’ONG de protection de la Nature, et un représentant des communes et du tourisme fribourgeois a été menée.
L’objectif était d’énoncer une définition à ces PIC par rapport aux autres niveaux de protection existants (communal et fédéral) ainsi que de déterminer une méthodologie d’identification. Les cinq thématiques du paysage sont abordées : le rôle de production, de loisirs et détente, de cadre de vie, de nature sont pris en compte. Deux critères permettent de noter ces différentes attentes : la rareté et la typicité.
Des périmètres issus d’un atelier participatif de diagnostic, d’une étude de la Fondation Suisse pour le Paysage et des analyses paysagères d’urbaplan ont été sélectionnés et réduits à une dizaine de sites emblématiques.
Le CERN, Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est le plus grand laboratoire du monde en physique fondamentale. Il accueille 15’000 usagers et est désormais une « ville dans la ville», qui doit s’organiser au sein de l’agglomération franco-valdo-genevoise. Le CERN doit gérer l’impact de son fonctionnement sur la région, notamment en termes de mobilité, d’environnement et de paysage, et ainsi préserver une cohabitation harmonieuse entre ses activités scientifiques et industrielles et son environnement extérieur. C’est pourquoi le CERN s’est doté d’un Masterplan 2030 (dans sa version rédigée en 2020 par urbaplan) permettant de cadrer le processus d’aménagement territorial sur l’ensemble de ses sites grâce à une stratégie générale qui identifie les enjeux, opportunités et contraintes et définit des objectifs-cadres dans quatre thématiques (développement des infrastructures, mobilité, environnement et espaces naturels et paysage).
En particulier, la stratégie paysagère s’est premièrement développée à l’échelle du grand territoire franco-suisse couvrant l’ensemble des sites du CERN (unités satellites en surface ainsi que les deux sites de Meyrin et de Prévessin) permettant une intégration des sites (actuels et extensions).Puis, à l’échelle locale la stratégie a permis de proposer des mesures pragmatiques et réalisables dans les espaces ouverts collectifs et publics du CERN (aires de stationnement, réseau de mobilité, aires d’accueil et de détente proches des différents bâtiments, plantations, mobiliers).
Dans le cadre de ses réflexions sur son périmètre de centre, la Commune de Saint-Prex a engagé l’élaboration d’une vision stratégique visant à amorcer la transition écologique et à renforcer la qualité de vie de ses habitant·e·s.
Afin d’établir cette vision, une visite de site a mis en évidence plusieurs constats quant à l’aménagement et à l’organisation du territoire communal. Saint-Prex bénéficie de valeurs paysagères et patrimoniales importantes sur domaine public et privé. Cependant, l’aménagement des espaces publics est essentiellement dévolu à la voiture qui occupe une place prépondérante (réseau et stationnement), induisant de nombreux espaces stériles et peu valorisés.
Sur cette base, la vision propose plusieurs typologies d’actions pour répondre aux enjeux soulevés et favoriser la mobilité douce. Elles se traduisent sur deux échelles :
à l’échelle communale – qualification de boucles de promenades, établissement d’un plan de végétalisation, réaménagement d’espaces ponctuels, etc. ;
à l’échelle du centre – afin de requalifier l’axe nord/sud via les deux pôles de vie identifiés qui sont le groupe scolaire du Campus du Bois Cherrat et le Parc sportif des Rives, en lien direct avec les rives du lac.
Un catalogue de recommandations annexé à la vision permet d’illustrer les propositions d’actions.
Pour mettre en œuvre cette vision, une première feuille de route catégoriser et priorise les actions à mener. Celle-ci est consolidée dans le cadre d’un mandat ad hoc.
Le quartier du CREA (nouvelle salle de spectable cantonale du Jura) est en cours de transformation radicale. En effet, l’arrivée d’un équipement cantonal majeur, accompagné d’une COOP et ses commerces complémentaires, ainsi que plusieurs logements vont transformer l’image de ce quartier, aujourd’hui délaissé.
Anticiper et prévoir l’aménagement coordonné des rues adjacentes au nouveau quartier est donc primordial. La commune a souhaité une étroite collaboration entre le développeur et les architectes du quartier avec l’équipe en charge des rues pour assurer un équipement souterrain cohérent et coordonné, et un aménagement de surface de qualité.
Cette étude a visé à développer une image directrice et des fiches de mesures définissant les principes et mesures d’aménagement en matière d’espaces publics, de mobilités douces, d’urbanisme (affectations, densité, sécurité), de paysage et de mobilité pour les terrains propriétés de l’OIT. L’objectif de cette image directrice était de fournir des recommandations qui ont pu être utilisées dans le cadre de projets ultérieurs. Ces terrains s’inscrivant dans le secteur du plan directeur de quartier (PDQ) « Jardin des Nations », l’image directrice constitue un approfondissement de celui-ci pour ce secteur particulier.
L’image directrice adresse à la fois le réseau d’espaces publics et de cheminements à renforcer et qualifier ainsi que les potentiels à bâtir émanant des parcelles disponibles. Une série de fiche de mesures détaille plus précisément les moyens de mettre en oeuvre cette image directrice. Une estimation des coûts d’aménagement a également été effectuée.
La Ville de Fribourg a mis son PAL à jour courant 2017 et a demandé à urbaplan de reprendre les différentes études paysagères de diagnostic et de premiers concepts pour réaliser un projet paysager pour la ville et une synthèse opérationnelle sous forme d’un plan directeur liant les autorités. La stratégie paysagère développée consiste en 4 axes majeurs :
préserver et valoriser le domaine de la Sarine et connecter ses vallons
mettre en valeur les collines et les connecter avec la ville
renforcer la qualité paysagère et le potentiel de biodiversité du tissu urbain
préserver et inciter à l’amélioration de la qualité paysagère et de la biodiversité dans les jardins et espaces verts privés.
Après la validation de la stratégie, urbaplan a assisté le service de l’Edilité pour mettre en place un recensement, une estimation des coûts et une hiérarchisation des différentes mesures ayant un impact sur les espaces publics et le paysage en Ville de Fribourg selon différents critères : subventions cantonales ou d’agglomération, préfinancement communal, coûts, priorités d’interventions et choix politiques.