Soucieuse de l’évolution du périmètre de la Vieille Ville, la Commune de Nyon a initié il y a quelques années les réflexions sur la zone de la Vieille ville avec l’étude d’un Plan directeur localisé. Ces réflexions se sont poursuivies dans le cadre de l’élaboration d’un PA détaillé fixant ainsi les dispositions opposables aux tiers.
Secteur urbain particulier jusqu’ici régi par des dispositions généralistes d’une zone d’affectation, la Commune souhaite le gérer avec un outil adapté et suffisamment détaillé. Dans l’ensemble, il s’agit de fixer des dispositions réglementaires aptes à assurer une mise en valeur du site et des bâtiments, sans tout «mettre sous cloche». Pour cela, le PA doit prendre en compte les cas de nouvelles constructions, d’agrandissement, de surélévation, ou encore de démolition et reconstruction en fonction :
de la valeur de chaque bâtiment et de sa position dans le site
de l’intérêt et de l’apport du projet de construction/transformation au rôle de la Vieille ville dans l’agglomération (maintien et développement de la fonction de lieu commercial et touristique du territoire local et régional).
En parallèle à cette planification est élaboré un PA pour le secteur voisin de la Colline de la Muraz, lequel présente une structure bâtie et paysagère particulière également recensée d’importance nationale par l’ISOS.
Suite à ses réflexions sur le redimensionnement de sa zone à bâtir à vocation d’habitat située en dehors du périmètre de centre, la Commune de Saint-Prex a engagé l’élaboration d’un plan d’affectation (PA) sur le secteur En Fraid’Aigue, un site d’environ 11,5 ha comprenant 22 parcelles majoritairement bâties à l’entrée est de son territoire.
Le PA propose une réduction des droits à bâtir attribués par le PGA en vigueur, permettant de réduire le surdimensionnement constaté. Cette réduction permet en outre de mettre en oeuvre les objectifs du plan directeur cantonal des rives du lac léman, visant la préservation de la biodiversité et du paysage pour ce territoire sensible.
Le diagnostic et les relevés de terrain ont permis de révéler les nombreuses sensibilités naturelles et patrimoniales du site. Pour préserver et valoriser au mieux ces composantes, le PA se fonde sur un concept en strates :
Zone de verdure 15 LAT – préservation du cordon boisé le long de la route cantonale (espace de transition), voies d’accès et stationnement autorisés
Zone d’habitation de très faible densité 15 LAT – espace constructible(bâtiments principaux et dépendances) et jardins
Zone de protection de la nature et du paysage 17 LAT – inconstructible (rives)
Un secteur de protection du site bâti est défini sur les parcelles comprenant des bâtiments identifiés par le recensement architectural comme étant d’intérêt régional (note 2). Le PA intègre également les contraintes environnementales, en particulier la problématique bruit lié à la route cantonale présente au nord du site.
Les propriétaires ont été informés à plusieurs reprises de l’avancement du projet (séance, courriers). Un questionnaire permettant d’identifier leurs éventuels projets de construction, de rénovation ou d’aménagement à considérer dans l’élaboration du PA a été transmis au début de processus.
Les périmètres d’implantation définis permettent d’encadrer la constructibilité du site, notamment en regard de sensibilités précitées, des constructions existantes, des souhaits des propriétaires et des contraintes de bruit.
L’étude du plan de site de Laconnex s’inscrit dans une réflexion générale initiée par la Commune pour son développement, dont les objectifs poursuivis et traduits dans le plan de site sont de :
permettre une croissance modérée du village, tout en préservant les caractéristiques d’un village essentiellement rural. L’option retenue consiste à « densifier » la zone à bâtir existante plutôt que d’ouvrir de nouveaux secteurs à la construction.
préserver le village ancien et sa morphologie caractéristique. Une étude de détail des possibilités de constructions nouvelles à l’intérieur du secteur du village a été réalisée et définit des potentiels compatibles avec le maintien des caractéristiques spatiales. La structure du village ancien est bien préservée et encore lisible avec son organisation successive de cours ouvertes sur la rue, de bâti et de jardins à l’arrière. L’ensemble des jardins forme ainsi de grandes poches de verdure qui enveloppent le village ancien .
garantir une meilleure gestion du territoire compris à l’intérieur de la zone 4BP.
Pour l’implantation de constructions nouvelles, le plan fonctionne par négatif et définit des aires de jardins non-bâties devant rester libres de construction afin de préserver les caractéristiques du site (dégagement, cordon boisé, limite bâtie, anciens jardins et vergers).
Cette étude fait suite à la demande du Conseil communal d’engager une réflexion urbanistique générale sur le secteur de la ZUPAD (zone à urbaniser par plan d’aménagement de détail) sous la forme d’une image directrice qui puisse servir de référence pour le développement des sous-secteurs prévu par étapes. Ce document vise à garantir dans la durée l’unité du quartier et son image. Il s’inscrit dans les réflexions et études menées déjà réalisées pour le secteur et qui figurent dans le règlement communal d’urbanisme et poursuit celles-ci, présentant un niveau de plus dans la définition des espaces publics, communs et bâtis ainsi que leur caractère et ambiance. Ce plan directeur permettra par la suite d’engager les plans d’aménagement de détail par sous-secteurs.
Ce Plan directeur sectoriel s’attache également à traiter des questions foncières et de mise en oeuvre, notamment en ce qui concerne les espaces publics du quartier, qui assureront la structure et trame unitaire à l’intérieur desquelles viendront se développer les sous-secteurs bâtis.
Le Plan directeur prend la forme de fiches thématiques illustrées (réseau des espaces publics, structure bâtie, mobilité, gestion des eaux, aspects fonciers) qui fixent un certain nombre d’options et contraintes d’aménagement tout en veillant à garantir la souplesse nécessaire pour les projets qui viendront s’inscrire dans la structure générale du quartier.
L’entreprise Schenk SA planifie le regroupement de ses activités sur la partie nord du site qu’elle occupe actuellement à Rolle. Les surfaces de terrain ainsi dégagées à proximité de la gare font l’objet d’un projet de quartier d’affectation mixte, comprenant des logements, des équipements publics de quartier, des surfaces commerciales et d’activités. De par l’affectation actuelle en zone industrielle, une planification est nécessaire afin de répondre aux nouvelles attentes. Le périmètre est identifié en tant que site stratégique dans les planifications cantonales. Il constitue par ailleurs un quartier vitrine en entrée de Rolle que ce soit depuis l’autoroute ou le chemin de fer.
La complexité de la planification réside dans la coordination nécessaire avec les nombreux acteurs impliqués dans le processus, Confédération, Canton, Région, Commune, propriétaires, CFF, afin de permettre le redéveloppement du secteur, puisque ce dernier intègre :
le déplacement de la bretelle d’accès à l’autoroute
la réorganisation des accès et dessertes pour l’ensemble du périmètre, y compris le réaménagement de la route de la Vallée
la définition technique de la plateforme de la gare régionale et son programme (gare routière, place de la gare piétonne, P+R, …)
différents propriétaires, privés et CFF, et en particulier Schenk SA pour permettre la réalisation d’un nouveau site de production au nord du périmètre
La structure de quartier retenue est celle du projet lauréat des MEP menés en 2013 qui présente une organisation du secteur en strates s’inscrivant dans la pente du périmètre et présentant chacune une ambiance propre.
urbaplan a été mandaté pour établir le plan de quartier ainsi que le rapport d’impact sur l’environnement qui l’accompagne. Les réflexions menées sur le secteur se sont prolongées par l’établissement d’un schéma directeur pour la plateforme de la gare conduit par la Commune en partenariat avec la Région, le Canton et les CFF.
Située sur l’axe historique de la Batiaz, dans l’hypercentre commercial de Martigny, à proximité de la Place Centrale, la villa Calpini suscite la polémique quant à son évolution. D’un côté, sa situation confirme la LAT révisée et justifie une densification de la parcelle passant par la destruction de la villa; de l’autre, la valeur patrimoniale de l’édifice implique, selon l’avis du canton, le maintien et la rénovation de celui-ci.
En effet, face à la décision de la commune d’autoriser la démolition de la Villa, le Département cantonal de la mobilité, du territoire et de l’environnement a procédé à sa mise sous protection immédiate en août 2020.
Mandaté par le propriétaire, urbaplan a élaboré une pesée d’intérêts. Celle-ci visait à prendre en compte tous les intérêts en présence et à les confronter (selon le modèle du rapport du groupe de travail dirigé par l’Office fédéral du développement territorial (ARE) de 2016).
Pour ce faire, une analyse du contexte général a été établie. 6 intérêts ont été identifiés et appréciés. Puis, une étude de potentiels d’évolution du site a été réalisée afin d’élaborer une analyse comparative entre le maintien ou la démolition de la villa d’après ces 6 intérêts. La mise en balance effectuée a eu pour but de donner les moyens à l’autorité compétente de décider en connaissance des intérêts en présence. L’expertise a été réalisée de manière objective et non influencée.
Situé à l’entrée ouest de la ville de Nyon, le plan de quartier “Métairie II” est établi sur le domaine de “La Métairie” dans un cadre végétal (parc arborisé) de grande qualité. Le site accueille les activités de la Clinique de la Métairie, établissement spécialisé dans les traitements psychiatriques et psychothérapiques. Suite à un changement de propriétaire, les programmes de soins ont évolué rendant les dispositions du plan de quartier incompatibles avec les nouveaux besoins de la Clinique. Une modification du plan du quartier, incluant une réorganisation des potentiels constructifs et une analyse environnementale fine, s’est avérée nécessaire.
Le plan de quartier vise un développement de la Clinique dans le respect des caractéristiques initiales du site. Ainsi, la modification s’est appuyée sur les principes suivants :
> la volonté d’implantation modérée et compatible avec l’ensemble architectural harmonieux préexistant
> la préservation de la qualité du parc et de son arborisation
> le respect d’une identité propre au domaine de “La Métairie”
> la pérennisation de la tranquillité et de la sécurité des patients dans un cadre discret et chaleureux.
Le plan de quartier modifié :
> réorganise les périmètres de constructions et les aires de mouvements tout en restant à l’échelle du paysage existant
> supprime les aires d’extension des bâtiments existants pour préserver la qualité architecturale des édifices réalisés
> redimensionne à la baisse la surface de construction hors-sol
> maintient la surface brute de plancher.
Les modifications réalisées favorisent une utilisation optimale des capacités volumétriques à disposition pour limiter l’emprise au sol des bâtiments et pérenniser les qualités environnementales et paysagères du site.
Le PPA définit une zone d’habitation de moyenne densité. Les activités non gênantes sont autorisées.
Conformément au Projet d’agglomération Lausanne-Morges (PALM), la densité retenue est un IUS de 0.625. Cette densité permet une transition entre la zone de villas et la zone d’habitation collective entourant le PPA.
Le chemin de Dandolens est élargi et réaménagé afin de proposer, du côté du PPA, une liaison piétonne publique et d’intégrer les places de stationnement visiteurs. Ce réaménagement est conçu selon les principes de « zone 30 » déjà mis en place sur ce tronçon.
La surface de ce PPA est de 8’767 m2. La surface brute de plancher créée est de 5’480 m2.
Le service Travaux, Environnement et Mobilité de la commune de Nyon, ainsi que le service d’urbanisme ont confié à urbaplan l’organisation et la conduite d’ateliers d’experts (mobilité, génie civil, paysagistes et spécialistes en espaces publics) afin de formaliser les principes d’aménagement de quatre mesures d’agglomération, à savoir la requalification de certains tronçons des routes de Signy, du Stand, de Divonne et de la route cantonale 1 (RC1). En effet, Nyon fait partie du projet d’agglomération franco-valdo-genevois (aujourd’hui Grand Genève) et est inscrit dans le périmètre d’aménagement coordonné d’agglomération (PACA) Genève-Rolle.
Ce travail dense et pluridisciplinaire a été effectué sur chacun des quatre axes routiers concernés, sous forme d’ateliers de co-conception et de visites des sites permettant d’aboutir aux principes d’espaces publics directeurs, regroupant de manière intégrée les objectifs de la requalification et les enjeux principaux d’aménagement sous forme d’esquisses d’avant-projet au 1:500, commentées et illustrées. Ces mesures ont permis également de proposer un chiffrage des coûts pour réserver un crédit-cadre.