Projet d’Aménagement d’Extension et d’Embellissement – Port-au-Prince

Depuis le séisme de 2010, une multitude d’études et de documents de
planification, à différentes échelles, ont été élaborés en Haïti et à Port-au-
Prince. L’unique document d’urbanisme, légalement reconnu et opposable
aux tiers, est le « projet d’aménagement, d’embellissement et d’extension
(PAEEV) » décrit par la Loi de 1963 établissant les règles spéciales relatives
à l’habitation et à l’aménagement des villes.

Or, Port-au-Prince, capitale économique et politique d’Haïti, n’a jamais
bénéficié d’un tel document, officiellement validé par les Autorités. De ce fait,
l’urbanisation de la ville s’est faite de manière peu planifiée et peu contrôlée,
avec pour conséquence le développement des quartiers informels, dans un
contexte de pauvreté, d’insécurité et de risque naturel fort.

Financé par l’Union Européenne, le programme Urbayiti a mandaté Urbaplan
pour appuyer l’État et la municipalité de Port-au-Prince à l’élaboration du
PAEEV. Comprenant un plan de zones qui définit les affectations générales
du sol, les gabarits de voirie et la localisation des réserves foncières pour
équipement, la partie règlementaire du PAEEV est complétée d’un document
d’orientations stratégiques et d’un programme d’actions prioritaires.

L’élaboration de ce document s’est faite au travers d’une démarche
participative entre l’État, la commune et les populations, afin d’établir une
vision partagée du développement urbain. La méthodologie appliquée s’est
articulée autour des tâches suivantes :
> élaboration du diagnostic stratégique
> formulation des orientations stratégiques de développement et d’un pré-
zonage
> élaboration des pièces graphiques et règlementaires du PAEEV
> établissement d’un programme d’actions prioritaires (PIP, quick-win,
mesures d’accompagnement)
> organisation d’ateliers de formation au bénéfice des cadres de l’État et
de la municipalité


Tchad – Développement durable – Agenda 21 de N’Djaména

L’Agenda 21 est un document adopté par de nombreuses villes à l’échelle planétaire. La Mairie de N’Djaména a décidé de se doter d’un tel document afin de garantir le développement durable de son territoire. Le processus participatif animé par urbaplan s’articule autour des tâches suivantes :

  • diagnostic territorial concerté
  • stratégie locale de développement durable
  • programme d’actions concerté
  • mise en oeuvre et réajustements

Sur la base de concertations avec les Autorités municipales, l’Agenda 21 couvre les thématiques suivantes :

  • protection et valorisation des berges
  • aménagement d’espaces de détente et de sport
  • lutte contre la pollution sols et eaux
  • promotion des mobilités douces
  • atténuation des changements climatiques

urbaplan a pris le soin d’élaborer des documents attractifs (rapports, posters, flyers, …), afin que les Autorités municipales puissent faire du démarchage pour obtenir les financements nécessaires à la concrétisation des actions préconisées par l’Agenda 21, notamment à l’occasion de Rio + 20.


Djibouti – Stratégie de résorption des bidonvilles

La mission confiée à URBAPLAN concerne l’élaboration d’une stratégie pour le Gouvernement Djiboutien en vue d’éradiquer les quartiers précaires de la Capitale et éviter la formation de nouveaux quartiers informels. Cette stratégie recouvre trois composantes interdépendantes : (i) la production de parcelles sociales en vue de satisfaire la demande nouvelle, notamment des jeunes ménages, (ii) la restructuration des quartiers précaires existants regroupant environ 20’000 ménages, (iii) la mise en place d’une aide au logement à travers des crédits matériaux en vue de favoriser la construction en dur. Des mesures transversales sont également développées notamment en matière de création d’emplois autour de la mise en oeuvre du PZB, d’accompagnement sociales pour permettre une meilleure appropriation des projets par les habitants et de réforme du contexte réglementaire.

Cette stratégie développée sur 10 à 15 ans met en jeu une refonte institutionnelle complète du dispositif actuel, avec une mutation du Fonds de l’Habitat (FDH) en l’Agence de Renouvellement Urbain et de Logement Social (ARULoS) et de la Société Immobilière Djiboutienne (SID) en Société Immobilière d’Aménagement Foncier (SIAF). L’Agence Djiboutienne de Développement Sociale qui était jusqu’alors la principale agence d’exécution des projets de restructuration des quartiers précaires sera également associée à ce nouveau dispositif, sur le pilotage de l’approche sociale.

ARULoS conduira globalement le PZB en fonction de la demande sociale (tant pour la composante 1 que 3) et interviendra directement dans la conduite des opérations de restructuration (composante 2). SIAF agira pour le compte d’ARULoS dans la viabilisation des lotissements destinés à accueillir les parcelles sociales. En régime de croisière, le nouveau dispositif devrait être en mesure de réaliser annuellement environ 2000 parcelles sociales de restructurer des quartiers précaires regroupant environ 3000 ménages et de délivrer une aide à 2000 ménages pour favoriser la construction en matériaux définitifs. Le coût global de mise en oeuvre de cette stratégie est estimé aux environ de 100 millions d’USD sur 10 ans.


Togo – Déchets ménagers – Diagnostics des pratiques de collecte et de recyclage dans la ville de Lomé

Cette étude faite en co-traitance avec ANTEA comprenait deux volets :

Volet 1 – Evaluation à mi-parcours de la stratégie de réorganisation de la filière de collecte des déchets

Urbaplan a pour cela mené des enquêtes ménages portant sur 1400 ménages répartis de manière homogènes sur les 40 zones de précollecte que compte la Ville et auprès des 35 structures pré-collectrice afin d’évaluer le taux de collecte par zone, analyser les difficultés rencontrées par les pré-collecteurs pour maintenir leurs activités. Ces données ont été croisées avec une analyse socio-économique de la population pour dégager les corrélations entre insalubrité et niveaux de vie des habitants. Ce diagnostic a débouché sur des recommandations en matière de réorganisation de la pré-collecte et de la manière de mieux épauler la pré-collecte pour améliorer le taux de ramassage des déchets dans les zones les plus insalubres.

Volet 2 – Diagnostic des pratiques de recyclages et développement des filières

Urbaplan a examiné au côté d’ANTEA l’organisation des filières de recyclage et la manière de conforter leurs activités par des aménagements spécifiques au niveau des dépotoirs intermédiaires. Il a été également estimé et comparé l’intérêt socio-économique pour l’agglomération de Lomé de valoriser les déchets organiques pour le développement de la filière de compostage et les déchets incinérables (y compris organiques) pour une valorisation énergétique dans un projet de production de clinker.

La seconde évaluation effectuée en 2017 a été conduite par URBAPLAN et a débouché sur des recommandations d’amélioration des pratiques de pré-collecte et collecte avec l’augmentation de la durée des contrats, l’emploi de mototricycles plus rapide et amortissables en 5 ans, le suivi des bennes de collectes par GPS, la disposition de conteneurs à opercules pour favoriser l’apport volontaire, le traitement mécanisé des déchets sur l’ancienne décharge pour extraire les parties fermentescibles et produire à moindre coût du compost et diverses pistes de renforcement de capacité des services


Djibouti – Quartiers précaires- Élaboration du plan de restructuration et d’alignement des quartiers de Balbala couverts par le PDUI-2

Balbala, commune périphérique de Djibouti-ville, s’est développée ces dernières années dans le cadre d’une planification d’urgence, avec la mise à disposition des parcelles sommairement aménagés. Dans les quartiers les plus récents tels que ceux de Layableh- Moustiquaire, la majorité de l’habitat est encore en matériaux très précaires (planches et tôles) et le niveau de vie des habitants y est très bas. Les habitations s’édifient de plus sur le domaine public et consomment ainsi des espaces réservés aux voiries et aux équipements collectifs.

Dans le cadre du Projet de Développement Urbain Intégré – phase 2, sur financement de l’AFD, Urbaplan a été chargé d’appuyer l’ADDS et le Ministère chargé du Logement à l’élaboration d’un plan de restructuration et d’alignement de ces quartiers. Les objectifs assignés à la mission étaient :

  • maîtriser la planification et harmoniser le développement spatial de la zone ;
  • disposer de documents techniques d’urbanisme réglementaire et opérationnel opposables aux Tiers ;
  • répondre techniquement à l’enjeu de transformation des permis d’occupation provisoire en titres fonciers, et donc renforcer l’accès à la propriété foncière des populations ;
  • favoriser le désenclavement de certains secteurs par la réalisation des différents réseaux de voirie ;
  • renforcer l’accès aux services de protection civile.

Dans le cadre de sa mission d’une durée de 6 mois, Urbaplan a été chargé d’élaborer : >

  • le plan général de restructuration (mise en place des fonds de plans ; définition des outils et des interventions) ;
  •  les plans détaillés de restructuration (définition des règles et des standards de construction).

Burkina Faso – Etude d’aménagement de la centralité de Tanghin

Le Groupement URBAPLAN – AGEIM – G2Conception s’est vu confier par la Délégation de l’Union Européenne au Burkina-Faso, et au bénéfice de la Mairie de Ouagadougou, l’Étude de faisabilité pour l’aménagement de la centralité de Tanghin, située dans la zone péricentrale de la capitale burkinabè. Ce nouveau projet urbain s’inscrit en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés avec l’appui de la coopération décentralisée de la ville de Lyon.

Ce projet est aussi une continuité des actions engagées par les pouvoirs publics locaux pour le renforcement des centralités secondaires visant la limitation des besoins de déplacement et la promotion d’un développement territorial équilibré de Ouagadougou. En effet, la ville avait déjà initié en 2016 le même type d’études pour le renforcement des centralités de Tampouy, de la Gare de l’Est et de Katre-Yaar dont les aménagements seront financés par l’AFD.

La présente étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Les projets à identifier en matière d’infrastructures et d’équipements sont déclinés jusqu’à un stade APS.

Au sein du Groupement, URBAPLAN est en charge des études préliminaires de diagnostic, de définition des orientations d’aménagement pour le renforcement de cette centralité et d’identification du programme d’investissements, mais aussi du programme de renforcement des capacités institutionnelles.


International – Backstopping – Programme de coopération transfrontalière locale (PCTL)

Le Programme de Coopération Transfrontalière Locale (PCTL) est financé par la Coopération suisse et mis en oeuvre par le Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT). Le PCTL recherche trois effets :

  • des collectivités territoriales organisées qui réalisent des projets de développement transfrontalier local favorisant l’intégration régionale
  • des institutions régionales et des Etats qui intègrent la coopération transfrontalière locale dans leurs politiques
  • le CCT qui remplit ses missions d’animation et de plaidoyer en faveur de la coopération transfrontalière locale.

La mission de backstopping d’URBAPLAN comprend des activités de conseil, de suivi et d’appui, qui garantissent une certaine continuité dans la mise en oeuvre du PCTL. Il s’effectue à raison d’une ou deux missions par an sur le terrain de M. LAURENT, accompagné, en fonction des besoins, d’un des experts nationaux (MM NIKIEMA, SIMPARA ou IDRISSA).

Il apporte un regard extérieur, donne des idées, compense les faiblesses et souligne les points forts, sans toutefois s’immiscer de manière trop marquée dans le déroulement du programme.

A ce titre, URBAPLAN accompagne le CCT et par son intermédiaire, les intercommunalités transfrontalières locales dans la mise en oeuvre du PCTL, en étroite collaboration avec la DDC. Il apporte au PCTL son regard extérieur, ses connaissances pratiques et théoriques, des idées, des questionnements et des propositions de réponses.


Côte d’Ivoire – Schéma directeur de Yamoussoukro Horizon 2030

Troisième agglomération du pays, ave plus de 250’000h abi tants, Yamoussoukro possède de formidables atouts. Mais la Capitale politique de la Côte d’Ivoire reste dans l’attente du transfert des fonctions politiques et administratives de l’Etat depuis Abidjan.

Pénalisées par des dysfonctionnements multiformes, notamment fonciers pour les raisons invoquées plus haut, l’élaboration du Schéma Directeur d’Urbanisme (SDU) a du prendre en compte cette incertitude pour construire une vision ambitieuse et harmonieuse du devenir de la ville.

Cette vision est essentiellement basée sur la mise en valeur du patrimoine architectural et paysager existant, et sur le renforcement de ces fonctions universitaire et touristique (ville-verte). Le tout pour améliorer son attractivité à l’échelle nationale et continentale.

La méthodologie pour l’élaboration de ce document s’articule autour des tâches suivantes :

  • élaboration du diagnostic stratégique
  • formulation de la stratégie de développement durable
  • élaboration de la stratégie d’aménagement durable
  • élaboration des plans d’urbanisme de détail des zones d’extension
  • établissement du programme pluriannuel d’investissements
  • définition d’un mécanisme de mise en oeuvre et de suivi-évaluation

Delémont : Ecoquartier Morépont Gros-Seuc

Ce vaste quartier d’environ 40 hectares compose la périphérie ouest de la Ville de Delémont. Déjà partiellement construit, ce quartier présentait de larges parcelles restées jusque là vides en raison des dangers de crues de la Sorne, rivière qui traverse la ville. Or, le projet de protection du cours d’eau étant en cours d’achèvement, ces terrains ont vite été urbanisés afin de répondre aux attentes en matière de logements et d’espaces publics de la commune. Un écoquartier est donc en cours de construction, accompagné d’un parc urbain inondable (construit) et d’une grande promenade le long de la Sorne (en cours).

Urbaplan assure depuis le concept directeur, jusqu’au suivi de chantier, la réalisation du parc et des aménagements de berges, ainsi la conception et la coordination globale des espaces publics et privatifs de l’écoquartier, dont le caractère végétal, en cohérence avec la présence de la rivière attenante est largement marqué. L’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage et du promoteur durant près de 5 ans permet de garantir la cohérence et l’harmonie des espaces publics du quartier .