Balbala, commune périphérique de Djibouti-ville, s’est développée ces dernières années dans le cadre d’une planification d’urgence, avec la mise à disposition des parcelles sommairement aménagés. Dans les quartiers les plus récents tels que ceux de Layableh-Moustiquaire, la majorité de l’habitat est encore en matériaux très précaires (planches et tôles) et le niveau de vie des habitants y est très bas. Les habitations s’édifient de plus sur le domaine public et consomment ainsi des espaces réservés aux voiries et aux équipements collectifs.
Dans le cadre du Projet de Développement Urbain Intégré – phase 2, sur financement de l’AFD, urbaplan a été chargé d’appuyer l’ADDS et le Ministère chargé du Logement à l’élaboration d’un plan de restructuration et d’alignement de ces quartiers. Les objectifs assignés à la mission étaient :
maîtriser la planification et harmoniser le développement spatial de la zone
disposer de documents techniques d’urbanisme réglementaire et opérationnel opposables aux Tiers
répondre techniquement à l’enjeu de transformation des permis d’occupation provisoire en titres fonciers, et donc renforcer l’accès à la propriété foncière des populations
favoriser le désenclavement de certains secteurs par la réalisation des différents réseaux de voirie
renforcer l’accès aux services de protection civile
Dans le cadre de sa mission d’une durée de 6 mois, urbaplan a été chargé d’élaborer :
le plan général de restructuration (mise en place des fonds de plans; définition des outils et des interventions)
les plans détaillés de restructuration (définition des règles et des standards de construction).
Le Groupement ARTELIA-URBAPLAN-ALLNEXT-TRANSITEC a été missionné en 2015 pour apporter son assistance à la SEACNVS dans la la préparation de l’aménagement du site de Taparura, zone de 450 ha remblayée sur le bord de mer et attenante au centre-ville de Sfax.
L’aménagement de Taparura a fait l’objet d’un concours d’urbanisme dont les principales caractéristiques étaient d’accueillir 50’000 habitants moyennant la construction de 15’000 logements, de 1 million m2 de bureaux, de 500’000 m2 de commerces, 400’000 m2 d’équipements structurants et 390’000 m2 d’équipements touristiques.
Dans le cadre de cette assistance, URBAPLAN a été chargé d’effectuer l’analyse environnementale du projet lauréat issu du concours et d’émettre des recommandations pour réorienter le projet dans l’objectif d’en faire une Eco-cité, respectueuse de l’environnement, de la gestion des ressources et de l’énergie.
Cette analyse a porté sur les mesures à prendre en compte concernant (i) l’adaptation du projet face aux conséquences du changement climatique (montée du niveau de la mer, intensification des pluies torrentielles, accroissement de la sécheresse et de ses conséquences sur les ressources en eau, intensification des épisodes caniculaires, intensification des phénomènes extrêmes), (ii) l’atténuation des contributions du projet au changement climatique (fixation d’objectifs de densification de la zone et l’adoption d’une multipolarité pour limiter les déplacements internes, adoption d’une politique de mobilité favorisant les déplacements en transport en commun et en modes doux (piétons et cyclistes), meilleure efficacité énergétique visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre par la recherche d’économie d’énergie et la promotion des énergies renouvelables, développement de la gestion des déchets biodégradable pour limiter les émanations de méthane en décharge), (iii) atténuer les pollutions locales (gestion de la ressource en eau, qualité des eaux de baignade, gestion des déchets ménagers et d’activités, qualité de l’air, quiétude de la zone)
Le Programme „Réinventer la cité lacustre de Ganvié“ a été labellisé par le Gouvernement Béninois dans le cadre du Plan d’Actions Gouvernemental (PAG) initié par le Chef de l’État, qui se décline en 45 projets d’envergure répartis dans 9 secteurs clé de l’économie du pays. Par ce projet, l’objectif affiché du Gouvernement est de contribuer à la promotion touristique de ce site singulier, tout en améliorant les conditions de vie des populations qui y résident.
L’Agence Nationale de la Promotion Touristique (ANPT) a développé un large programme d’actions, mêlant projets d’infrastructures et de superstructures, projets d’amélioration de l’habitat et des services essentiels, projets de mise en valeur touristique et de développement économique.
Le Groupement ARTELIA – URBAPLAN – IRD – ALLNEXT a été mandaté par l’AFD pour réaliser une étude complémentaire de faisabilité de ce programme d’actions. L’objectif était de pouvoir identifier, à hauteur de 40 millions d’Euros, des investissements orientés sur la problématique du changement climatique et pouvant être financés sur le fonds de l’initiative CICLIA (Cities and Climate change in Sub-Saharan Africa Initiative).
Outre les investissements, cette étude a visé à identifier les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre de ce programme. Elle propose un montage opérationnel garantissant la pleine implication des bénéficiaires directs des opérations, notamment les communes d’Abomey-Calavi et de Sô-Ava, mais aussi des populations et des opérateurs locaux (guides, piroguiers, commerçants, pêcheurs, etc.). Enfin, l’étude a permis de se pencher sur des problématique à plus long terme liées à la préservation du système lacustre du Lac Nokoué.
Dans le cadre de ce Groupement, Urbaplan a été spécifiquement chargé de mener le diagnostic technique et de confirmer les investissements à réaliser, ainsi que de réaliser l’évaluation environnementale et sociale des sous-projets.
La mission confiée au groupement URBAPLAN-ERA-URBACONSULTING a consisté dans un premier temps à dresser un diagnostic de l’état des infrastructures, des services urbains et de l’économie locale des trois principales capitales régionales Bafoussam (Région Ouest), Garoua (Région Nord) et Bertoua (Région Est) afin d’en dégager les grandes orientations de leur développement en accord avec leurs croissances démographiques et leurs modes d’extension spatiale.
Ces orientations ont été débattues au sein de Comités Locaux de Concertation Communale (CLCC) regroupant une cinquantaine de personnes parmi les autorités locales, les acteurs économiques et des représentants de la société civile. Il s’en dégage des priorités portant sur 4 composantes: amélioration des infrastructures structurantes (principalement voirie et drainage), amélioration de l’accès aux services de base (eau potable, toilettes publiques, collecte et traitement des déchets), modernisation des équipements marchands (marchés, gares routières, abattoirs, plateforme de transformation et de commercialisation des produits agricoles), amélioration du cadre de vie (embellissement, jardin public, aire des jeux et de détente).
Les priorités sont regroupées dans une tranche ferme (portant sur 40 Mds Fcfa répartis sur les 3 villes) et deux tranches optionnelles, l’une financée sur prêt pour un montant au moins équivalent et une seconde par d’autres bailleurs.
La tranche ferme a été proposée par nos soins pour arriver à un programme équilibré permettant aux Communautés urbaines de dégager suffisamment de ressources propres pour assurer l’entretien des équipements réalisés. Les CLCC ont été amenés à se prononcer sur les composantes prioritaires qu’ils souhaitent inscrire dans les tranches optionnelles 1 et 2.
A partir de cette priorisation, l’étude consiste à produire des avant-projets sommaires (avec esquisse et perspective pour les bâtiments) sur chaque projet retenu pour un montant total d’investissement de 120 Mds Fcfa. En parallèle, un des volets de l’étude concerne la constitution de cellules locales de maîtrise d’ouvrage capables de mettre en oeuvre les programmes d’investissement; cela passe par du renforcement de capacités et des soutiens extérieurs dégressifs en fonction de l’autonomisation des cellules et de l’avancement de la mise en oeuvre des projets.
Le Groupement SCET TUNISIE – URBAPLAN – AGEIM – CAGECT se voit confier par la Mairie de Ouagadougou l’Etude de faisabilité d’une seconde phase de financement du «Projet de développement durable de Ouagadougou» (PDDO II). Le PDDO II bénéficie d’un concours financier de l’Agence française de développement (AFD) de 80 millions d’euros.
La finalité de ce nouveau projet urbain est d’accompagner un développement territorial équilibré de la capitale Ouagadougou en favorisant la mobilité et l’émergence de centralité secondaires, en cohérence avec le Plan d’occupation des sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés sous maîtrise d’ouvrage de la Commune en 2011 et 2012.
L’étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Une attention particulière est portée aux capacités d’appropriation et d’absorption des différentes parties prenantes.
Au sein du Groupement, urbaplan est en charge des Composantes «Renforcement des capacités institutionnelles» et «Centres secondaires». Pour cette dernière, la faisabilité technique et financière des investissements allant renforcer trois centralités secondaires est étudiée.
Balbala, commune périphérique de Djibouti-ville, s’est développée ces dernières années dans le cadre d’une planification d’urgence, avec la mise à disposition des parcelles sommairement aménagés. Dans les quartiers les plus récents tels que ceux de Layableh- Moustiquaire, la majorité de l’habitat est encore en matériaux très précaires (planches et tôles) et le niveau de vie des habitants y est très bas. Les habitations s’édifient de plus sur le domaine public et consomment ainsi des espaces réservés aux voiries et aux équipements collectifs.
Dans le cadre du Projet de Développement Urbain Intégré – phase 2, sur financement de l’AFD, Urbaplan a été chargé d’appuyer l’ADDS et le Ministère chargé du Logement à l’élaboration d’un plan de restructuration et d’alignement de ces quartiers. Les objectifs assignés à la mission étaient :
maîtriser la planification et harmoniser le développement spatial de la zone ;
disposer de documents techniques d’urbanisme réglementaire et opérationnel opposables aux Tiers ;
répondre techniquement à l’enjeu de transformation des permis d’occupation provisoire en titres fonciers, et donc renforcer l’accès à la propriété foncière des populations ;
favoriser le désenclavement de certains secteurs par la réalisation des différents réseaux de voirie ;
renforcer l’accès aux services de protection civile.
Dans le cadre de sa mission d’une durée de 6 mois, Urbaplan a été chargé d’élaborer : >
le plan général de restructuration (mise en place des fonds de plans ; définition des outils et des interventions) ;
les plans détaillés de restructuration (définition des règles et des standards de construction).
Le Groupement URBAPLAN – AGEIM – G2Conception s’est vu confier par la Délégation de l’Union Européenne au Burkina-Faso, et au bénéfice de la Mairie de Ouagadougou, l’Étude de faisabilité pour l’aménagement de la centralité de Tanghin, située dans la zone péricentrale de la capitale burkinabè. Ce nouveau projet urbain s’inscrit en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés avec l’appui de la coopération décentralisée de la ville de Lyon.
Ce projet est aussi une continuité des actions engagées par les pouvoirs publics locaux pour le renforcement des centralités secondaires visant la limitation des besoins de déplacement et la promotion d’un développement territorial équilibré de Ouagadougou. En effet, la ville avait déjà initié en 2016 le même type d’études pour le renforcement des centralités de Tampouy, de la Gare de l’Est et de Katre-Yaar dont les aménagements seront financés par l’AFD.
La présente étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Les projets à identifier en matière d’infrastructures et d’équipements sont déclinés jusqu’à un stade APS.
Au sein du Groupement, URBAPLAN est en charge des études préliminaires de diagnostic, de définition des orientations d’aménagement pour le renforcement de cette centralité et d’identification du programme d’investissements, mais aussi du programme de renforcement des capacités institutionnelles.
Le Groupement URBAPLAN – AFRICURBA – TRANSITEC se voit confier par le Ministère chargé de l’Urbanisme l’Etude de faisabilité du Projet d’Amélioration des Quartiers Restructurés d’Abidjan (PAQRA). Ce projet bénéficie d’un concours financier du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) de 45 millions d’Euros, exécuté par l’Agence Française de Développement (AFD).
Après avoir restructuré entre 2003 et 2005 un certain nombre de quartiers précaires à Abidjan, le Gouvernement ivoirien cherche à y renforcer le niveau d’équipement et de service afin d’améliorer les conditions de vie des populations de la capitale économique ivoirienne. Le PAQRA couvre les quartiers de Gesco (Yopougon), d’Agoueto PK18 (Abobo), de Grand Campement, de Divo 1&2 et d’Akromiabla (Koumassi), soit une population totale de plus de 300’000 habitants.
Les enjeux principaux de ces quartiers concernent leur remise à niveau, notamment en matière d’infrastructures et d’équipements socio-collectifs de proximité (malgré la rareté du foncier disponible).
L’étude de faisabilité vise à identifier de manière participative les investissements à réaliser ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel garantissant la pleine implication des bénéficiaires directs des opérations, notamment les communes, mais aussi des populations par le développement de travaux HIMO.
Au sortir de cette prestation, le Groupement peut se voir confier la tranche conditionnelle des opérations, à savoir l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) et la Maitrise d’oeuvre Environnementale et Sociale (MOES) du Projet sur 36 mois.
Cette prestation d’AMO, assumée au travers d’une assistance technique résidente et de missions perlées d’une dizaine d’experts, concerne le Projet d’aménagement de la zone marchande du centre-ville de Bouaké, financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Ce Projet d’une enveloppe de 60 MEuros finance la reconstruction du Grand marché de Bouaké et la revalorisation urbaine de ses abords (gestion du transport urbain, espaces publics, etc.).
Cet appui porte sur la mise en oeuvre technique, institutionnelle, sociale et financière du Projet, notamment avec l’appui à la maitrise d’ouvrage pour :
l’approfondissement de l’étude de faisabilité du Projet
la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social (dénombrement des personnes affectées et définition des mesures compensatoires)
le suivi des prestataires d’études techniques et architecturales et la validation des rapports soumis
la participation des bénéficiaires (commerçants, transporteurs, populations) à la conception et à la réalisation des ouvrages
la supervision des travaux de superstructures (marché, gare routière) et d’infrastructures (voirie et réseaus divers, espaces publics)
la mise en place et le renforcement institutionnel de l’organe de gestion de l’équipement marchand
la mise en place et le suivi des outils de programmation du Projet et leur éventuelle révision et consolidation
la mise en place des outils de rapportage du Projet et leur diffusion auprès des acteurs directs et indirects
la bonne coordination entre les différents projets d’investissement mis en oeuvre par la Mairie (y compris sur d’autres financements)