Le secteur de Nonceret-la Croix (commune de Cheseaux-sur-Lausanne) est situé à l’entrée nord du périmètre compact de l’agglomération Lausanne-Morges, compris dans le site stratégique C. Le secteur a fait l’objet d’une étude de faisabilté AT/AF ayant abouti à la constitution d’un syndicat d’amélioration foncière qui a lancé des études-tests pour définir les principes d’urbanisation de ce secteur avant d’établir un plan d’affectation.

Ces études-tests ont permis de définir un certain nombre d’objectifs qui servent de base à l’élaboration du PPA, notamment la réalisation de 85’000m2 de SPd dédiées aux logements et aux activités de proximité.

L’élaboration du PPA à consisté en premier lieu au développement d’un concept urbanistique permettant de structurer le développement du quartier, notamment la trame des espaces ouverts et paysagers, son intégration au sein du tissu bâti communal ainsi que les principes de programmation.

Le projet prévoit également le réaménagement de la route d’Yverdon (ancienne route cantonale) qui traverse le périmètre d’étude la définition de mesures de protection contre le bruit le long de la route de contournement.

Sur la base du concept urbanistique, le travail se fait en étroite collaboration avec la commission de classification pour garantir l’égalité de traitement, la répartition des droits à bâtir, le phasage et la répartition des coûts.

En parallèle, l’étude d’impact sur l’environnement traite et coordonne plusieurs études sectorielles, dont notamment des études de bruit, pédologiques, géotechniques et hydrologiques.

Le Masterplan de la nouvelle commune de Bellinzona, né en 2017 de l’agrégation de 13 communes, aujourd’hui connues comme quartiers communaux, s’insère dans un contexte territorial fortement contrasté par différentes typologies d’habitat, paysages, types d’environnement et un grand nombre de projets de développement urbain déjà en cours.

Pilote d’un groupe multidisciplinaire constitué de cinq bureaux rassemblant des compétences d’urbanisme, paysage et environnement, architecture, gestion économique et mobilité, urbaplan a coordonnée un projet complexe composé par plusieurs moments de présentations et échanges avec l’administration publique et le collège d’experts.

Le projet est basé sur la valorisation des éléments de qualité environnementale et urbaine intrinsèques au territoire en train de disparaître progressivement à cause d’une urbanisation purement fonctionnelle et générique de la dernière moitié du XX siècle. L’identification des éléments et tissus morphologiques de qualité sous la forme d’archétypes, nous a permis de définir les principes de la nouvelle planification : une maille paysagère et environnementale structurante au développement de la future « ville », des vocations programmatiques et densités diversifiées, un réseau de mobilité douce efficace et prioritaire, une stratégie de redistribution de zone à bâtir pour une exploitation responsable du sol.

L’agglomération lausannoise sera amenée à se densifier ces prochaines années provocant ainsi une augmentation des déplacements. Le projet du BHNS vient anticiper cette situation en proposant une voie propre pour les bus sur certains tronçons permettant ainsi des temps de trajets plus courts et des fréquences renforcées. La mobilité douce sera aussi développée.

La cellule de coordination du portefeuille du Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire a fait appel au groupement Transitecurbaplan- Bruno Remoué architectes pour concevoir l’aménagement de l’A3, en traversée de Bouaké, ensuite confiée en maitrise d’oeuvre à un bureau local d’ingénierie civile.

Le groupement s’est attaché à concevoir un aménagement à caractère urbain, assurant une répartition équilibrée de la voirie entre les différents usagers et privilégiant le confort des piétons et leur sécurité.

La mise en place de trottoirs suffisamment dimensionnés à permis la plantation d’un double alignement d’arbres participant à lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain et le maintien des activités commerciales sur l’espace public, sans entraver la fluidité du trafic.

Outre les séquences et les coupes-types qui serviront de canevas aux études de détail menées localement et développées par le groupement, urbaplan a pu préciser l’aménagement des 5 carrefours emblématiques qui jalonnent l’A3. Le bureau s’est enfin assuré de la faisabilité d’une plantation urbaine en identifiant les filières locales de production végétale.

La Société de Promotion du Lac de Tunis (SPLT) a confié les études urbanistiques et des infrastructures du lotissement « C » des berges du Lac Nord de Tunis au Groupement SCET-TUNISIE/Wassim Ben Mahmoud, en partenariat avec urbaplan, PLANAIR et TMS Consult. Le développement du lot C s’inscrit dans la continuité des planifications antérieures portée par l’ambition des maîtres d’ouvrage d’en faire le premier quartier SMART du continent africain.

Dans la perspective d’un quartier qui mette au coeur de ses préoccupations le bien-être de ses habitants et le respect de l’environnement, un levier d’action majeur porte sur le renforcement de la marchabilité et corollairement la minimisation de l’impact du trafic automobile. Le quartier se structure ainsi au travers d’un maillage d’espaces publics, complété par la gestion intelligente du stationnement assurant une excellente accessibilité à l’ensemble du quartier.

Une amélioration des conditions de confort climatique est envisagée à travers la présence de végétation et d’eau, la minimisation de l’imperméabilisation des sols et la gestion optimisée des eaux météoriques et des besoins d’irrigation. Une orientation judicieuse des îlots urbains contribue également à une amélioration du confort thermique des bâtiments.

Un affinage de la répartition programmatique (logements, activités, commerces) interne au lot C permet de renforcer l’animation des espaces publics, tout en localisant les différents programmes dans les lieux les plus adéquats en fonction de leurs objectifs de visibilité, tranquillité, etc.

Ensemble, ces mesures d’aménagement contribuent à renforcer la qualité de vie dans le quartier, tout en mettant en place les conditions d’une gestion plus efficace des ressources naturelles, une maîtrise des impacts de la mobilité et une optimisation du développement économique.

Le Programme « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » a été labellisé par le Gouvernement Béninois dans le cadre du Plan d’Actions Gouvernemental (PAG) initié par le Chef de l’État, qui se décline en 45 projets d’envergure répartis dans 9 secteurs clé de l’économie du pays. Par ce projet, l’objectif affiché du Gouvernement est de contribuer à la promotion touristique de ce site singulier, tout en améliorant les conditions de vie des populations qui y résident.

L’Agence Nationale de la Promotion Touristique (ANPT) a développé un large programme d’actions, mêlant projets d’infrastructures et de superstructures, projets d’amélioration de l’habitat et des services essentiels, projets de mise en valeur touristique et de développement économique.

Le Groupement ARTELIA – URBAPLAN – IRD – ALLNEXT a été mandaté par l’AFD pour réaliser une étude complémentaire de faisabilité de ce programme d’actions. L’objectif était de pouvoir identifier, à hauteur de 40 millions d’Euros, des investissements orientés sur la problématique du changement climatique et pouvant être financés sur le fonds de l’initiative CICLIA (Cities and Climate change in Sub-Saharan Africa Initiative).

Outre les investissements, cette étude a visé à identifier les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre de ce programme. Elle propose un montage opérationnel garantissant la pleine implication des bénéficiaires directs des opérations, notamment les communes d’Abomey-Calavi et de Sô-Ava, mais aussi des populations et des opérateurs locaux (guides, piroguiers, commerçants, pêcheurs, etc.). Enfin, l’étude a permis de se pencher sur des problématique à plus long terme liées à la préservation du système lacustre du Lac Nokoué.

Dans le cadre de ce Groupement, Urbaplan a été spécifiquement chargé de mener le diagnostic technique et de confirmer les investissements à réaliser, ainsi que de réaliser l’évaluation environnementale et sociale des sous-projets.

Le Groupement SCET TUNISIE – URBAPLAN – AGEIM – CAGECT se voit confier par la Mairie de Ouagadougou l’Etude de faisabilité d’une seconde phase de financement du «Projet de développement durable de Ouagadougou» (PDDO II). Le PDDO II bénéficie d’un concours financier de l’Agence française de développement (AFD) de 80 millions d’euros.

La finalité de ce nouveau projet urbain est d’accompagner un développement territorial équilibré de la capitale Ouagadougou en favorisant la mobilité et l’émergence de centralité secondaires, en cohérence avec le Plan d’occupation des sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés sous maîtrise d’ouvrage de la Commune en 2011 et 2012.

L’étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Une attention particulière est portée aux capacités d’appropriation et d’absorption des différentes parties prenantes.

Au sein du Groupement, urbaplan est en charge des Composantes «Renforcement des capacités institutionnelles» et «Centres secondaires». Pour cette dernière, la faisabilité technique et financière des investissements allant renforcer trois centralités secondaires est étudiée.