Cameroun – AMO – Programme C2D Capitales régionales

Après avoir préparé le programme d’investissement C2D Capitales régionales, URBAPLAN en groupement avec Louis-BERGER s’est vu confié la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage à la mise en oeuvre d’un programme d’investissement de l’équivalent de 210 millions d’Euros portant sur les villes secondaires de Bafoussam, Garoua et Bertoua (Capitales régionales 1 : CR1) et de Maroua et Bamenda (Capitales régionales 2)

Ce programme porte sur la mise en oeuvre des investissements relevant de 4 composantes : (i) Infrastructures routières et de drainage, (ii) équipements marchands, (iii) équipements de proximité (borne fontaine, toilettes publiques, éclairage), (iv) amélioration du cadre de vie (équipements sportifs, culturels et de détente).

Les deux premières composantes représentent environ 75% de l’investissement et sont placées sous la maîtrise d’ouvrage du MINHDU à travers une Cellule Centrale de Suivi (CCS), les deux dernières composantes représentent 25 % de l’investissement et leurs mises en oeuvre sont conduites localement par des cellules locales de suivi (CLS) crées au sein de chacune des communes urbaines.

Ce programme a débuté par la mise en oeuvre de la composante 3 dont la maîtrise d’oeuvre a été assurée localement. Les autres composantes ont fait l’objet d’appels d’offres pour la maîtrise d’oeuvre puis d’appels d’offres travaux dont l’exécution débutent à l’été 2018. Le Groupement Louis BERGER-URBAPLAN joue le rôle d’AMO auprès de la CCS et des 5 CLS avec un chef de mission et son assistant basé à Yaoundé et des assistants techniques locaux (ATL) basés dans chacune des 5 CLS. Cette AMO concerne également le renforcement des capacités des Communautés Urbaines qui devront ensuite gérer les infrastructures et équipements réalisés. Chaque ATL joue un rôle transversal auprès des autres CLS sur les aspects techniques (infrastructures), architecturaux (superstructures), institutionnels (renforcement des capacités des CU), urbanistique et de planification et enfin environnementaux.


N’Djaména – AMO et MOS du projet d’aménagement du canal des jardiniers

Assumée au travers d’une assistance technique perlée d’experts nationaux et internationaux, l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) et la Maitrise d’oeuvre Sociale (MOS) appuient la Mairie de N’Djaména à la mise en oeuvre du Projet d’Aménagement du Canal des Jardiniers (PACAJ), d’une enveloppe de 15 MEuros, financé par l’Agence Française de Développement.

Le Canal des Jardiniers est un important drain à ciel ouvert qui traverse les quartiers anciens et populaires du centre-ville de N’Djaména. L’objectif général du Projet est de renforcer la fonction hydraulique de ce canal, et de promouvoir l’intégration urbaine de cet ouvrage en incluant d’autres aménagements connexes tels que des espaces publics de sport et des équipements de proximité.

L’appui de l’AMO-MOS porte sur la mise en oeuvre technique, institutionnelle, sociale et financière du Projet , notamment avec :

  • l’appui au suivi des prestataires d’études techniques et architecturales, et à la validation des rapports soumis
  • la mise en place et le renforcement institutionnel des organes de gestion des services urbains (déchets solides) et des équipements de proximité (petits commerces, équipements socio-collectifs, etc.)
  • l’appui à la mise en place des outils de suivi-reporting du Projet et à l’organisation des comités de pilotage
  • l’appui à la définition et à la réalisation des activités de maitrise d’oeuvre sociale afin de permettre une meilleure appropriation des activités par les bénéficiaires directs de l’opération.

Pilotprojekt «Innenentwicklungspotenziale aktivieren» Fallbeispiel Golaten

Bei diesem Projekt geht es um die Suche nach dem geeigneten Umgang mit Innen- und Nachverdichtung und insbesondere um deren Umsetzung. Gemäss unserer Erfahrung ist in den meisten Fällen, wie auch in Golaten, nicht die bestehenden baupolizeilichen Grenzen die Herausforderung. Es fehlt in erster Linie an Information, Kommunikation mit den Raumnutzenden (Eigentümer und Nutzer) und Strategien zur Umsetzung. Wie bei jeder baulichen Entwicklung gilt auch für die Verdichtung: Keine Umsetzung ohne die Grundeigentümer.

Mit Regionalkonferenz, Experten, Planer, Gemeinde, Eigentümer und Bevölkerung sind viele Akteure für die Bearbeitung des Leitbildes vorgesehen. Innenverdichtung ist jedoch nie „nur“ eine Herausforderung für die Experten, sondern insbesondere eine Aufforderung an die Betroffenen vor Ort. Das vorgeschlagene Vorgehen ist für die Gemeinde Golaten – und das Pilotprojekt „Innenentwicklungspotenziale aktivieren“ – entworfen. Die Raumnutzenden und die Experten werden jeweils in Kreativarbeitssitzungen (Ateliers) eingebunden und in den Erarbeitungsprozess involviert.

Um die Qualität der Dichte überprüfen zu können soll das Leitbild in Iterationen erarbeitet werden. Durch die gezielte Wiederholung kann einerseits sehr schnell ein klares Bild gezeichnet werden. Andererseits bietet sich das Vorgehen an, gewisse Inhalte gezielt zu vertiefen. So entstehen massgeschneidert Annahmen welche gezielt hinterfragt und diskutiert werden können.

Durch das vorgeschlagene Vorgehen werden die Raumnutzer an die Möglichkeiten herangeführt und es werden die tatsächlichen Qualitäten auf Augenhöhe diskutiert. Es entsteht ein positives Momentum mit eigenen Ideen der Raumnutzenden. Sie müssen so keine Defensive Haltung gegenüber der Planung einnehmen sondern erhalten konstruktives Feedback durch Experten. Die Kreativarbeitssitzungen mit den Experten sind dazu da, die Aussagen der Raumnutzer zu verifizieren oder zu wiederlegen. Die Experten werden effizient eingesetzt, da sowohl Grundlagen als auch erste Aussagen bereits als Grundlage aufgearbeitet wurden.

Die Methode ist äusserst flexibel. Die Anzahl Ateliers kann variieren. Die Raumnutzer und Experten können an einer Veranstaltung teilnehmen oder die Veranstaltungen weiter (beispielsweise nach Thema) aufgeteilt werden. Die Anzahl Iterationen kann ebenfalls angepasst werden.


PDZIA – Plan directeur de l’écoParc industriel des Cherpines

Dans le cadre du Grand Projet des Cherpines, la zone industrielle et artisanale est projetée comme un écoParc industriel, un secteur conçu de façon participative et géré de manière active par l’association des entreprises en présence, qui vise à une interaction positive avec la collectivité et le territoire.

La proximité avec le quartier d’habitation est une opportunité pour considérer l’écoParc comme le « quartier d’activités » de l’écoquartier des Cherpines, qui se concrétise à travers la continuité du réseau d’espaces publics et de mobilité douce et l’aménagement d’espaces de rencontre, qui créent un lien direct entre les deux quartiers et avec un certain nombre de services et d’équipements sportifs assurant la qualité de vie pour les habitants et les employés.

Compte tenu de la rareté du sol et de l’implantation de la ZDIA sur un territoire agricole déclassé, le plan directeur exige un aménagement qui tire profit au mieux des espaces disponibles et propose deux objectifs majeurs : densité et mutualisation. Une densité élevée permet d’accueillir une diversité d’activités dans une même structure et favorise ainsi les échanges et la mutualisation de services. Une mutualisation des parkings, des espaces verts et des systèmes de gestion des eaux pluviales à ciel ouvert en périphérie de l’écoParc permet de libérer les parcelles constructibles et leur offrir une meilleure flexibilité pour l’implantation de différents types d’entreprises.

Situé dans le prolongement direct de la ZIPLO, le plan directeur propose la mise au point de synergies et des complémentarités basées sur la mutualisation des ressources, des infrastructures énergétiques et des services (récupération/traitement des déchets).

La diversité des besoins des acteurs économiques ainsi que la nécessité d’une réactivité et évolutivité des produits et des processus, exige une souplesse des règles d’aménagement. La volonté de faire du PDZIA un écoParc constitue une opportunité pour faire évoluer les pratiques à travers un allégement des dispositifs réglementaires au profit d’un report d’une partie du développement de la zone sur la commission de l’écoParc industriel des Cherpines et par conséquent introduit une série d’innovations aux différents documents constituant le PDZIA.

Si d’un côté les dispositions impératives contenues dans les plans et règlement assurent la sécurité du droit en explicitant les fondamentaux de l’aménagement de l’écoParc, elles sont complétées par des recommandations, regroupées dans le guide de mise en œuvre, qui ont caractère indicatif et illustratif. Ce document fournit une feuille de route pour la réalisation des aménagements de l’écoParc et à la fois permet à la FTI et aux communes, en concertation avec la commission de l’écoParc industriel des Cherpines, une mise en œuvre de la ZDIA souple et négociée, adaptée aux besoins particuliers des entreprises.


Communaux d’Ambilly

Le nouveau quartier des Communaux d’Ambilly est l’un des sept sites stratégiques du développement de l’agglomération genevoise. Lieu à l’articulation entre grand paysage et centralités urbaines, il est destiné à un quartier mixte, structuré à travers un maillage d’espaces publics majeurs dans lequel s’insèrent plusieurs PLQ. Notre proposition s’articule autour de trois thèmes majeurs: une composition urbaine en dialogue avec les projets en cours, une hiérarchisation et continuité des espaces publics à différentes échelles et une flexibilité typologique mise en place grâce à une structure urbaine claire et simple.

La composition urbaine est guidée par la définition de principes d’aménagement qui visent à définir la structure fondatrice du réseau des espaces publics du quartier. Cette structure met en relation les différentes pièces urbaines, en créant un système de hiérarchies capable de supporter de la construction par phases du projet.

Les volumétries simples cherchent une médiation avec le contexte existant et une familiarité formelle avec les bâtiments en projet. La définition du rapport au sol, l’articulation programmatique et la prise en compte des potentialités énergétiques et paysagères des bâtiments, donnent au projet une richesse de possibilités architecturales.


Grand Projet “Les Cherpines”, Genève

Offrir des logements aux habitants du canton de Genève, protéger les espaces de nature, construire des espaces de vie de qualité et réduire les mouvements pendulaires inutiles sont les objectifs qui fondent le futur quartier durable des Cherpines, situé entre les communes de Confignon et de Plan-les-Ouates.

Le projet est tributaire d’un contexte opérationnel et institutionnel ayant des enjeux de coordination importants : un quartier planifié à la fois sur deux communes, différents partenariats mis en oeuvre avec les services de l’Etat, un territoire concerné par des multiples acteurs privés. Compte tenu de la complexité et de la durée du projet, le travail d’accompagnement a été réalisé en multipliant les échanges avec l’ensemble des acteurs concernés : pour que chacun puisse progressivement trouver sa place dans le processus de construction du quartier. Ce processus a été réalisé à travers trois formes de collaboration :

  • 6 ateliers avec les autorités publiques (Conseillers administratifs des communes) ont été organisés afin de discuter sur la programmation commerciale, les usages de l’espace public, l’équité de traitement, le découpage des PLQ, les coûts d’aménagement et les formes urbaines. En outre, un atelier spécifique sur la problématique des espaces publics a été organisé afin d’intégrer le plus en amont possible les services communaux, leurs futurs gestionnaires.
  • des ateliers avec les promoteurs et les propriétaires engagés sur certains secteurs spécifiques du projet, qui ont permis de faire converger progressivement les prescriptions établies à l’échelle du quartier. Des séances d’information ont également été organisées auprès des autres propriétaires fonciers, leur permettant ainsi de manifester les intentions de valorisation de leurs terrains. Ce travail a ensuite été approfondi à travers des séances avec les exploitants des entreprises sur place, dans le but de comprendre leurs objectifs et les possibilités d’intégration de leurs activités au futur quartier des Cherpines.
  • enfin, plusieurs séances d’information publique avec la population ont été organisées afin de présenter et de mettre en discussion l’avancement du projet.

Plan localisé de quartier sur le secteur du Rolliet, Genève

Le PLQ « Le Rolliet » porte sur la création d’environ 1’000 logements, 14’000 m2 de commerces et services, 1’400 m2 destinés à des activités sportives et un groupe scolaire de 18 classes.

Ce PLQ constitue la première opération du grand projet « Cherpines » (58 ha) pour lequel urbaplan a établi un plan guide, ainsi que des préconisations architecturales et paysagères. Il est ainsi l’aboutissement d’un long travail de concertation avec les élus, les propriétaires et les associations locales, ainsi que d’une étroite coordination avec les mandataires (architectes, promoteurs) en charge du développement des avant-projets.

La traduction formelle du PLQ (plans, règlements, rapport, charte) s’est attachée à préciser les orientations majeures qui déterminent la relation à l’espace public et assurent la cohérence globale du quartier, tout en laissant une marge de manoeuvre pour le développement des projets par les architectes. Par ailleurs, les aspects environnementaux (gestion des eaux, gestion des terres, énergie, etc.) développés dans le cadre de l’étude d’impact menée en parallèle, ont été intégrés au projet et fixés dans les plans et règlement. Une importante réflexion sur les besoins en stationnement a également été conduite de manière à diminuer le nombre et mutualiser les places.

Enfin, le PLQ a été l’occasion d’explorer des dispositifs permettant de mettre à disposition, au rez-de-chaussée de certains bâtiments, des locaux pouvant accueillir des activités à faible valeur ajoutée économique, mais à forte valeur ajoutée sociale, tels qu’activités artistiques et artisanales, crèches, locaux de réunion, etc. Ces programmes vont ainsi contribuer à la mixité, à l’animation et à la vie du quartier.

Tout le processus d’établissement du PLQ a été accompagné par une démarche de concertation auprès des différents acteurs concernés : autorités politiques (CA, CM), propriétaires, voisins, associations, services techniques communaux et cantonaux.


Pôle Gare de Lausanne

Les gares prennent aujourd’hui de nouveaux rôles au sein des réseaux urbains denses qu’elles occupent. La Gare de Lausanne ne fait pas exception. L’émergence du Pôle Gare comme projet et espace urbain révèle des enjeux de transformation, qui concernent les infrastructures, les espaces de mobilité, les grands équipements, les développements urbains, les quartiers résidentiels, la ville. C’est alors un jeu délicat qu’il faut imaginer pour créer des liens entre les multiples projets et acteurs du territoire.

A travers des rencontres multiples (entretiens, discussions avec des commissions de la Ville) et deux ateliers de travail et de discussion (avec des commerçants, des habitants et des usagers), des groupes d’acteurs ont pu exprimer leurs sentiments et partager leurs réflexions sur le Pôle Gare d’aujourd’hui et de demain.

Le livre réalisé est un outil à vocations multiples. Il sert tout d’abord de synthèse de l’étude pluridisciplinaire et des ateliers de travail et de discussion. Il devient un outil de communication et marque le début et la définition d’une démarche participative qui durera tout au long du projet Pôle Gare.


Plan directeur localisé intercommunal Lausanne-Vernand – Romanel-sur-Lausanne

Le périmètre du Plan Directeur Localisé Intercommunal (PDLi) est le lieu de divers enjeux liés à l’évolution du paysage, à l’émergence d’une ville dans un contexte partiellement bâti, à la pression urbaine sur les terres agricoles, à la préservation et la gestion des forêts et à la gestion de l’eau ou encore à la mobilité. Le plan directeur vise à cadrer la mutation de ce vaste territoire dans la perspective d’accueil de 13’000 nouveaux habitants et emplois à l’horizon 2030.

L’enjeu général du projet est de permettre le développement d’une entité urbaine cohérente et multifonctionnelle, dans un environnement naturel et paysager de grande qualité. Il propose une approche basée sur la notion de «qualité urbaine», comprise comme l’intense assemblage des ambiances et des programmes urbains autour d’une diversité de formes et d’espaces.

Éléments constitutifs premiers de la ville, les espaces publics définis dans le PDLi constituent une armature urbaine solide tissant des liens entre les différentes planifications locales. La mise en place d’une typologie hiérarchisée d’espaces publics vise à proposer des qualités d’aménagements variées et un large panel d’appropriations et d’usages possibles.

Le projet propose encore de répondre à la diversité des aspirations résidentielles en tirant parti des potentiels offerts par chaque type de contexte pour offrir des qualités spécifiques : intensité urbaine pour les coeurs de centralité en lien avec les haltes en transports publics, porosité entre nature et bâti dans les secteurs d’habitat paysager, tranquillité résidentielle pour les secteurs d’habitat traditionnel.

L’élaboration du projet se fait à travers un processus intensif de co-création, valorisant les compétences croisées des services techniques communaux et cantonaux, ainsi que les groupes d’intérêts et associations de riverains, à travers la mise en place d’une série d’ateliers de travail participatifs.