Convaincu que « la marche » est un outil analytique et créateur de connaissances collectives, le bureau urbaplan explore cette méthodologie pour promouvoir un processus inclusif – notamment avec les citoyen.ne.s, les administrations, les acteurs et actrices du territoire – dans une perspective de mise en commun des enjeux et des expériences liées au vécu de notre environnement  (dans le cadre d’un projet de développement urbain et territorial).

Déjà identifié comme un outil de projet par l’urbaniste-biologiste P. Geddes à la fin du XIX siècle; on assiste depuis ces trente dernières années à un foisonnement de créations sur la scène artistique et urbaine contemporaine, mais également dans le domaine de l’urbain et des pratiques de l’urbanisme qui prennent la marche comme une ressource pour enrichir le processus de projet. 

Différentes méthodes de marches collectives guidées ont été développées  pendant ce temps, dont celle proposée ici, ladite « marche sensible ». 

Conçue et évoluée par l’association parisienne « Genre & Ville », cette marche a l’ambition de dépasser le simple diagnostic pour s’approprier de son environnement « dans un mode ouvert qui s’émancipe des codes de la ville et propose les codes vécus et sensoriels, les désirs, les envies et besoins (…) ». 

En nous appuyant sur la méthodologie de l’association « Genre & Ville », nous proposons un outil « cadre », qui se veut polyvalent et adaptable à différents contextes des projets. L’ouverture et le décloisonnement de pensée permis par ces marches sensibles en fait un outil particulièrement adapté au tout début de projet d’aménagement du territoire, des démarches de sensibilisation et de mise en débat des thématiques liées à la ville et à l’habitat (par exemple pour aborder le thème de « vivre ensemble »,
« inclusivité » des espaces publics, etc.) .