Rolle se trouve au coeur d’une région aux qualités paysagères exceptionnelles, qui est aussi soumise à une forte pression au développement.

Dans ce contexte, l’objectif de la commune est à la fois de jouer son rôle d’accueil pour cette croissance tout en préservant et en mettant en valeur les caractéristiques qui font l’identité et la qualité de la vie communale.

La combinaison de la mise en oeuvre des objectifs de politique cantonale et régionale, et de la mise sous pression du territoire communal nécessite d’articuler une vision claire du développement de la commune en abordant à la fois les questions qualitatives et quantitatives de celui-ci.

L’étude de développement stratégique de Rolle est articulée en 4 parties : 

• une analyse qualitative synthétique identifiant le cadre à l’intérieur duquel le développement futur de la commune se fera 
• une synthèse du cadre quantitatif de la croissance et sa mise en relation avec les terrains disponibles permettant de mesurer la pression qui s’exerce sur le territoire communal
• l’identification de 4 actions pour un développement qualitatif de la commune
• une stratégie d’action qui s’illustre par la définition de principes d’aménagements liés aux réseaux et aux secteurs de développement futur.

Ce document  offre une vision claire et opérationnelle du développement de la commune en y associant une série de critères permettant à la commune de prendre position sur les projets qui lui sont proposés.

Die Regionalkonferenz Bern-Mittelland hat uns im Rahmen ihres Projektes “Innenentwicklung: Potenziale aktivieren!” mit der Bearbeitung eines Fallbeispiels “Leitbild Innenentwicklung” Golaten im Ortsteil Dorf betraut. Urbaplan unterstützt die Suche nach dem geeigneten Umgang mit Innen- und Nachverdichtung.

Gemäss unserer Erfahrung sind in den meisten Fällen, wie auch in Golaten, nicht die bestehenden baupolizeilichen Grenzen die Herausforderung. Es fehlt in erster Linie an Information, Kommunikation mit den Raumnutzenden (Eigentümerschaft und Nutzende) und Strategien zur Umsetzung. Wie bei jeder baulichen Entwicklung gilt auch für die Verdichtung im ländlichen Raum: Keine Umsetzung ohne die Grundeigentümerschaft.

Mit der Regionalkonferenz, Experten, Planer, der Gemeinde, Eigentümerschaft und Bevölkerung werden viele Akteure in die Erarbeitung des Leitbildes eingebunden. Innenverdichtung ist jedoch nie ausschliesslich eine Herausforderung für die Experten, sondern insbesondere eine Aufforderung an die Betroffenen vor Ort. Das vorgeschlagene Vorgehen wurde für die Gemeinde Golaten – und das Pilotprojekt „Innenentwicklungspotenziale aktivieren“ – entworfen. Um die Qualität der Dichte zu überprüfen wurde das Leitbild in Iterationen erarbeitet. Durch die gezielte Wiederholung kann sehr schnell ein klares Bild gezeichnet werden. Zudem bietet sich das Vorgehen an, gewisse Inhalte gezielt zu vertiefen. So entstehen massgeschneidert Annahmen welche gezielt hinterfragt und diskutiert werden können. Die Raumnutzenden und Experten wurden jeweils in Kreativarbeitssitzungen (Ateliers) eingebunden und in den Erarbeitungsprozess involviert. Die Resultate dieser Veranstaltungen wurden direkt als Grundlage für das weitere Vorgehen verwendet.

Der Leitbildprozess ermöglicht es, die Raumnutzenden an die Möglichkeiten heranzuführen und die tatsächlichen Qualitäten auf Augenhöhe zu diskutieren. Es entsteht ein positives Momentum mit den Ideen der Raumnutzenden und nicht den Ideen der Planenden als Ausgangslage. Das Leitbild wurde von der Gemeinde sehr geschätzt und aufgrund der bevorstehenden Fusion mit Kallnach (per 01.01.2019) in einem behördenverbindlichen kommunalen Richtplan festgehalten.

Face à l’ambition d’orienter le développement de l’urbanisation vers l’intérieur du milieu bâti, le contenu “traditionnel “d’un plan d’affectation se limitant à fixer l’affectation, la densité et la forme bâtie (ordre, hauteurs, distance aux limites, etc.) n’est plus suffisant pour assurer une évolution qualitative du tissu bâti dans le respect de l’existant. 

De nouvelles règles urbanistiques capables d’influencer positivement l’ambiance ressentie depuis l’espace public sont dès lors à rechercher. Il s’agit notamment de règles relatives à la relation à la rue comme la localisation des entrées, le marquage des limites de propriété ou le traitement des rez-de-chaussée. Il s’agit également de principes d’aménagement des espaces ouverts tels que le stationnement de surface, l’arborisation des espaces privés ou les perméabilités visuelles.

La révision des plans d’affectation de la Ville de Vevey (en cours) s’appuie sur cette nouvelle logique de planification, déjà mise en place à Morges et Yverdon.

L’identification de différentes familles de formes urbaines se fait à travers les indicateurs morphologiques influant la perception des ambiances. Les enjeux de préservation et d’évolution de chaque famille de formes urbaines sont répertoriés, discutés et complétés avec les services communaux et avec les habitants lors de journées participatives intégrant des balades urbaines. 

C’est sur cette lecture partagée du tissu bâti communal que s’établit le travail de transcription règlementaire de l’affectation.

Le concept directeur constitue le volet stratégique du Plan directeur communal. Un diagnostic territorial orienté permet d’identifier les enjeux à prendre en compte dans le cadre du concept. 

Celui-ci offre une vision coordonnée à échelle communale des différents éléments à incidence spatiale à travers 6 axes thématiques : 

• organisation urbaine
• ambiances & évolution des tissus bâtis
• espaces publics & paysage
• mobilité
• nature & environnement
• énergie

Il désigne les objectifs et principes d’aménagement prioritaires compte tenu des enjeux partagés, et couvre ainsi l’ensemble des aspects stratégiques permettant d’orienter et de hiérarchiser les aménagements à venir. 

Tout au long de son élaboration, des ateliers de travail avec la commission d’aménagement du territoire (composée de membres du conseil communal, de différents services communaux, d’associations de quartier et de groupements d’intérêts) permettent d’approfondir et de préciser les orientations du concept. 

Également, deux journées sont organisées avec les habitants pour faire une lecture sensible et ancrée du territoire à travers des balades urbaines et discuter des orientations du concept.

Dans le cadre de l’étude du nouveau tracé ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds prévu par le projet d’agglomération de Neuchâtel, urbaplan a réalisé l’étude de l’impact de la localisation d’une gare intermédiaire à Cernier. 

L’implantation d’une telle gare pose une série de questions liées à l’intégration urbanistique de la gare dans le tissu communal et le contexte paysager, à la définition de l’ampleur du développement autour de celle-ci et à son accessibilité, tant pour les habitants de Cernier que pour ceux du Val-de-Ruz. 

L’étude identifie un certain nombre de principes d’aménagement:

• mettre en place un système d’accès à l’échelle de la commune et du Val-de-Ruz
• proposer un développement approprié autour de la gare
• optimiser la fonction intermodale de la gare et son confort d’utilisation
• mettre en valeur les relations au grand paysage

Ces principes ont servi de base à l’organisation des fonctions liées à la gare (P+R, K+R, B+R et gare routière), qui ont par la suite fait l’objet d’un développement plus détaillé, à la fois à l’échelle architecturale et en relation avec la vision d’intégration à plus grande échelle. 

Comme prémisse à l’établissement d’un Plan directeur régional, urbaplan a été mandaté pour réaliser une cartographie de l’état actuel du district de la Glâne, afin de rendre visible et d’analyser : 

• l’étendue et la localisation de la zone à bâtir, en particulier les zones destinées à l’habitat, aux activités et aux infrastructures publiques
• l’étendue et la localisation des surfaces non construites destinées à l’habitat et aux activités
• les caractéristiques générales actuelles des surfaces disponibles pour l’habitat et les activités, en particulier concernant leur localisation dans les réseaux de transports
• les principaux atouts touristiques de la région
• l’étendue et la localisation des surfaces d’assolement

Il s’agissait également d’inscrire cet inventaire dans les perspectives de développement envisagées par les communes du district, notamment en matière de potentiels de densification et de valorisation des surfaces non construites affectées à la zone à bâtir et de possibilités d’extension des zones destinées à l’habitat et aux activités, tout en prenant en compte la planification des transports et infrastructures publiques.

Die im Jahre 1927 gebaute Hochspannungsleitung zwischen dem Frequenzumformerwerk Kerzers und dem Frequenzumformerwerk Rupperswil (Alte Mittellandleitung) genügt gemäss SBB den heutigen Anforderungen an eine leistungsfähige und stabile Bahnstromversorgung nicht mehr und wird daher in Etappen (Lose) erneuert und leistungsmässig verstärkt.

urbaplan ist damit betraut eines dieser Lose nach raumplanerischen Kriterien zu dokumentieren und deren Rahmenbedingungen sauber darzulegen. Zur Bewertung und Vergleichbarkeit der untersuchten Linienführungen wird ein Kriterienkatalog erarbeitet. Die gewählten Kriterien stellen sich aus gesetzlich und raumplanerisch verpflichtenden Elementen zusammen. Diese wurden mit Kriterien ergänzt, die die Integration der Anlage in die Landschaft und die Siedlungskörper sachlich evaluieren und deren Vereinbarkeit mit historisch gewachsenen Strukturen beurteilen.

Zur Differenzierung der Kriterien untereinander wurde eine Gewichtung auf Basis des Bewertungsschemas für Übertragungsleitungen (BAFU, 2013) entwickelt.

Das Resultat wurde, im Sinne einer transparenten und nachvollziehbaren Variantenauswahl, der betroffenen Bevölkerung durch urbaplan vorgestellt. Die Evaluation ermöglichte eine sachliche und fachliche Diskussion mit den Grundeigentümern und Anwohnern für den geplanten Ersatzneubau der Hochspannungsleitung, obwohl das Thema sehr emotional gehandelt wurde..

L’écoquartier de Grosselin, situé au cœur du vaste projet de reconversion urbaine du PAV, vise à terme à accueillir plus de 7’500 hab., 2’500 emplois et des équipements publics majeurs sur un secteur actuellement entièrement occupé par des activités commerciales, artisanales et industrielles, bordé par des infrastructures majeures de transport. La mission a porté sur la formalisation d’une image directrice d’ensemble et sa traduction (en cours) dans les instruments de planification d’affectation. Elle s’appuie sur les principes suivants:

1. Une reconversion progressive de zone d’activités en un quartier urbain qui s’appuie sur les acquis d’une démarche participative

L’image directrice permet un développement progressif du quartier tout en assurant les conditions d’une réelle appropriation par les nouveaux habitants et utilisateurs dès les premières phases de développement. Le concept s’appuie notamment sur la mise en place rapide d’espaces publics de référence identitaires, le long desquels des lots de développement mixtes prennent place. Une démarche participative ambitieuse a permis de calibrer le projet, et en particulier de préciser les principes permettant son appropriation par les futurs utilisateurs.

2. Un projet basé sur une structure robuste d’espaces publics différenciés

La structure spatiale des espaces ouverts se base sur un réseau de parcs, promenades, rues, venelles et jardins communs et privés qui constituent un ensemble cohérent à l’échelle du quartier, tout en assurant une palette des appropriations, supports de la diversité des usages et usagers du futur quartier. Ces espaces publics tissent des liens au-delà des limites propres du projet pour assurer son intégration dans un périmètre élargi, minimisant les ruptures.

3. Une mixité qui nécessite une approche sensible des enjeux de faisabilité économique

L’objectif de mixité visé dépasse largement la simple intégration de commerces et services de quartier (plus de 125’000 m² SBP). Une bonne compréhension des enjeux de localisation de ces programmes et des mécanismes économiques auxquels ils répondent a permis de proposer une stratégie de localisation différenciée à l’échelle du quartier.

4. Une densité qui impose une composition structurée de la morphologie urbaine et une compréhension fine des contraintes typologiques

Les objectifs ambitieux de densification fixés au plan directeur de quartier (IUS 2,5 brut) ont imposé la mise en place d’un concept de composition spatiale permettant d’assurer une réelle qualité urbaine dans les espaces publics majeurs, tout en offrant les garanties d’une qualité et d’une diversité d’habitat contemporaine. Une vérification précise du réalisme typologique découlant des règles urbanistiques a été effectuée dès les phases initiales du projet.

5. Une mise en œuvre progressive qui s’appuie sur un cadrage robuste laissant une grande flexibilité de projet

Étant donné l’horizon de réalisation du quartier et les inconnues relatives à son phasage, l’image directrice et les PLQ qui la formalisent se basent sur quelques règles extrêmement simples qui permettent d’assurer à la fois que la cohérence d’ensemble du projet soit garantie, tout en laissant une marge aux acteurs qui interviendront dans la mise en œuvre formelle.

La plan directeur de Meyrin 2.0 répond aux ambitions de transversalité et opérationnalité affichées pour ces documents de 2^e génération. Ainsi il est structuré en deux parties principales :

1. les objectifs généraux, déclinés en :

• un positionnement communal : un rôle assumé de centralité urbaine d’agglomération et la santé au coeur du développement communal
• une vision territoriale visant 7 finalités : des quartiers résidentiels et d’activités conviviaux; nature, paysage et espaces publics en réseau; une mobilité responsable et performante; gouvernance et participation citoyenne; espace rural : Meyrin, territoire agro-alimentaire durable;
  transition énergétique et collaborations intercommunales.

2. les stratégies de mise en oeuvre par secteur : avec le plan de synthèse, elles matérialisent les principes directeurs sur le territoire et fournissent une vision globale des options et mesures d’aménagement.