Le secteur de Pré Lidos à Courgenay est défini par le Plan Directeur Cantonal comme un secteur stratégique de densification grâce à une bonne accessibilité en transports publics et à sa proximité au centre de Courgenay.
L’objectif de ce mandat a été d’engager une réflexion sur l’évolution de ce secteur à travers une démarche d’atelier créatif associant la commune, les Services cantonaux et les propriétaires. Cet atelier a permis de proposer et de mettre en discussion plusieurs variantes d’aménagement pour le site.
Sur la base des résultats de l’atelier, une image directrice d’aménagements en termes de volumes construits et d’espaces extérieurs qualitatifs a été formalisée et validée par le groupe de travail. Cette illustration sert de base à la formalisation d’un plan spécial d’affectation. La mutation de ce quartier permettra une densification respectueuse du site et des voeux des propriétaires, en valorisation la topographie, la mise à ciel ouvert d’un ruisseau et la végétation qui l’accompagne.
La révision des outils de planification territoriale de la commune de Morges a d’abord consisté en la redéfinition des objectifs à long terme.Le PDcom de Morges définit des objectifs, principes et mesures d’aménagement en terme d’urbanisation, de mobilité, de patrimoine, de paysage, de nature, d’environnement, d’écoconstruction et de politique foncière. Il décrit des moyens de mise en oeuvre et rappelle l’importance de la coopération régionale.
Dans un second temps, l’ancrage réglementaire de la planification territoriale se concrétise à travers la révision du PGA/RPGA. Dans cette optique, afin de dépasser la logique défensive et prioritairement quantitative des PGA “traditionnels” avant toute autre considération qualitative, la révision du PGA de Morges (en cours) s’axe sur la recherche de la qualité urbaine. Celle-ci permet ainsi de parler de l’ambiance ressentie dans les quartiers. Le PGA ne pouvant pas définir de dispositions réglementaires sur l’espace public, l’enjeu réside dans la définition du caractère bâti et non bâti des fonds privés et de leur capacité à contribuer à la qualité de vie dans les quartiers. Il s’agit ainsi d’identifier les règles urbanistiques capables d’influencer positivement l’ambiance ressentie dans l’espace public.
La méthodologie, inspirée en partie du “form based code” (FBC), vise à rassembler les acteurs et les moyens pour définir “la ville que l’on souhaite” en plus de “l’utilisation du sol que l’on autorise”. La révision est accompagnée d’une démarche de consultation des acteurs locaux, à travers un groupe d’accompagnement composé d’architectes de la place, de représentants d’associations locales, des partis politiques, des commerçants. De plus, des safaris seront organisés ce printemps pour entendre les préoccupations de la population.
Dans le cadre de la révision de son plan d’aménagement (PAL), la commune de Corcelles-Cormondrèche a mandaté urbaplan afin de réaliser son avantprojet de PAL. Celui-ci a pour but de peindre une image du futur de la commune et de définir un cahier des charges précis de la révision répondant à cette image, mais aussi à la vision communale de l’avenir de Corcelles- Cormondrèche.
Cette démarche de révision s’articule autour de 3 phases :
Phase 1 – Diagnostic orienté: analyse des contraintes, synthèse du diagnostic et enjeux, établissement des scénarios de croissance démographique, analyse atouts / faiblesses / opportunités / menaces par thème et par secteurs, identification des études complémentaires à mener
Phase 2 – Projet de territoire: établissement de scénarios de développement territorial, proposition d’un concept multimodal des déplacements, établissement du projet de territoire sur la base du scénario retenu
Phase 3 – Pré-affectation: analyse des densités réelles par secteur, établissement du plan de pré-affectation, identification des densités applicables, liste des études complémentaires et de leurs coûts.
Ce processus se fait en collaboration avec la commune, grâce à la quinzaine de séances organisées avec des représentants communaux ainsi que deux ateliers participatifs en phase 1.
Aujourd’hui terminé, le diagnostic territorial a notamment permis d’identifier les différents quartiers de la commune sur la base de leurs ambiances et donc de l’articulation des 3 composantes de l’urbain que sont l’espace public, la forme bâtie et les frontages. Ce travail est essentiel car il permettra d’orienter les principes d’intervention qui seront définis dans le cadre du projet de territoire et de la pré-affectation.
La révision du PAL de La Grande Béroche s’inscrit dans le même canevas en termes de phasage. Aussi, nous proposons d’adopter une méthodologie similaire se focalisant sur les ambiances et la mise en relation des localités/ quartiers, les vides ainsi que les secteurs stratégiques (pôles gares, microcentralités, ports et plages, etc.).
Le bureau urbaplan a été mandaté par la Région du Val-de-Ruz, composée de 3 communes, Val-de-Ruz (fusion de 15 communes en 2013), Valangin et Rochefort (commune fusionnée avec Brot-Dessous en 2016), pour établir le plan directeur régional 1ère étape (PDR-1). Il s’agit de la 3ème région, sur les 6 que compte le canton, en termes de superficie (155 km2) et d’habitants-emplois (~25’000), après la COMUL et le Centre Jura (montagnes neuchâteloises).
Le PDR-1 traite en particulier de la coordination entre urbanisation et transports. Il a été élaboré par le biais d’un processus participatif reconnu comme projet-modèle de la Confédération. Qualifiée de «co-production», la démarche s’est traduite par la mise en place de 5 ateliers de travail avec des membres des réseaux d’acteurs préexistants et de la Commission de développement territorial et durable (CDTD). Deux à trois membres ont été identifiés au démarrage de l’étude et ont suivi l’ensemble des ateliers. 3 ateliers spécifiques ont été menés en parallèle abordant pour 2 d’entre eux les zones d’activités économiques et pour le dernier la mobilité douce.
Le travail d’élaboration s’est déroulé en 4 phases :
partager le diagnostic territorial et les scénarios théoriques de développement
co-construire un concept d’urbanisation et de mobilité
redéfinir le dimensionnement des zones à bâtir, conformément à l’article 8a LATC, en fonction des critères prédéfinis (qualité de la desserte en transports publics, niveau d’équipement, contraintes environnementales, projet de territoire, etc.)
formaliser le projet de territoire
Selon le guide d’élaboration des PRD, une 2ème partie est prévue (PDR-2). Elle est toutefois facultative et sera consacrée aux autres thématiques dont un traitement à l’échelle régionale est pertinent. Ces thèmes n’ont pas encore été identifiés par la Région du Val-de-Ruz mais pourraient être la valorisation paysagère, le stationnement, les réseaux écologiques, les espaces cours d’eau, le tourisme ou encore les installations de loisirs dans la nature.
L’Agenda 21 est un document adopté par de nombreuses villes à l’échelle planétaire. La Mairie de N’Djaména a décidé de se doter d’un tel document afin de garantir le développement durable de son territoire. Le processus participatif animé par urbaplan s’articule autour des tâches suivantes :
diagnostic territorial concerté
stratégie locale de développement durable
programme d’actions concerté
mise en oeuvre et réajustements
Sur la base de concertations avec les Autorités municipales, l’Agenda 21 couvre les thématiques suivantes :
protection et valorisation des berges
aménagement d’espaces de détente et de sport
lutte contre la pollution sols et eaux
promotion des mobilités douces
atténuation des changements climatiques
urbaplan a pris le soin d’élaborer des documents attractifs (rapports, posters, flyers, …), afin que les Autorités municipales puissent faire du démarchage pour obtenir les financements nécessaires à la concrétisation des actions préconisées par l’Agenda 21, notamment à l’occasion de Rio + 20.
La mission confiée à URBAPLAN concerne l’élaboration d’une stratégie pour le Gouvernement Djiboutien en vue d’éradiquer les quartiers précaires de la Capitale et éviter la formation de nouveaux quartiers informels. Cette stratégie recouvre trois composantes interdépendantes : (i) la production de parcelles sociales en vue de satisfaire la demande nouvelle, notamment des jeunes ménages, (ii) la restructuration des quartiers précaires existants regroupant environ 20’000 ménages, (iii) la mise en place d’une aide au logement à travers des crédits matériaux en vue de favoriser la construction en dur. Des mesures transversales sont également développées notamment en matière de création d’emplois autour de la mise en oeuvre du PZB, d’accompagnement sociales pour permettre une meilleure appropriation des projets par les habitants et de réforme du contexte réglementaire.
Cette stratégie développée sur 10 à 15 ans met en jeu une refonte institutionnelle complète du dispositif actuel, avec une mutation du Fonds de l’Habitat (FDH) en l’Agence de Renouvellement Urbain et de Logement Social (ARULoS) et de la Société Immobilière Djiboutienne (SID) en Société Immobilière d’Aménagement Foncier (SIAF). L’Agence Djiboutienne de Développement Sociale qui était jusqu’alors la principale agence d’exécution des projets de restructuration des quartiers précaires sera également associée à ce nouveau dispositif, sur le pilotage de l’approche sociale.
ARULoS conduira globalement le PZB en fonction de la demande sociale (tant pour la composante 1 que 3) et interviendra directement dans la conduite des opérations de restructuration (composante 2). SIAF agira pour le compte d’ARULoS dans la viabilisation des lotissements destinés à accueillir les parcelles sociales. En régime de croisière, le nouveau dispositif devrait être en mesure de réaliser annuellement environ 2000 parcelles sociales de restructurer des quartiers précaires regroupant environ 3000 ménages et de délivrer une aide à 2000 ménages pour favoriser la construction en matériaux définitifs. Le coût global de mise en oeuvre de cette stratégie est estimé aux environ de 100 millions d’USD sur 10 ans.
Cette étude faite en co-traitance avec ANTEA comprenait deux volets :
Volet 1 – Evaluation à mi-parcours de la stratégie de réorganisation de la filière de collecte des déchets
Urbaplan a pour cela mené des enquêtes ménages portant sur 1400 ménages répartis de manière homogènes sur les 40 zones de précollecte que compte la Ville et auprès des 35 structures pré-collectrice afin d’évaluer le taux de collecte par zone, analyser les difficultés rencontrées par les pré-collecteurs pour maintenir leurs activités. Ces données ont été croisées avec une analyse socio-économique de la population pour dégager les corrélations entre insalubrité et niveaux de vie des habitants. Ce diagnostic a débouché sur des recommandations en matière de réorganisation de la pré-collecte et de la manière de mieux épauler la pré-collecte pour améliorer le taux de ramassage des déchets dans les zones les plus insalubres.
Volet 2 – Diagnostic des pratiques de recyclages et développement des filières
Urbaplan a examiné au côté d’ANTEA l’organisation des filières de recyclage et la manière de conforter leurs activités par des aménagements spécifiques au niveau des dépotoirs intermédiaires. Il a été également estimé et comparé l’intérêt socio-économique pour l’agglomération de Lomé de valoriser les déchets organiques pour le développement de la filière de compostage et les déchets incinérables (y compris organiques) pour une valorisation énergétique dans un projet de production de clinker.
La seconde évaluation effectuée en 2017 a été conduite par URBAPLAN et a débouché sur des recommandations d’amélioration des pratiques de pré-collecte et collecte avec l’augmentation de la durée des contrats, l’emploi de mototricycles plus rapide et amortissables en 5 ans, le suivi des bennes de collectes par GPS, la disposition de conteneurs à opercules pour favoriser l’apport volontaire, le traitement mécanisé des déchets sur l’ancienne décharge pour extraire les parties fermentescibles et produire à moindre coût du compost et diverses pistes de renforcement de capacité des services
Balbala, commune périphérique de Djibouti-ville, s’est développée ces dernières années dans le cadre d’une planification d’urgence, avec la mise à disposition des parcelles sommairement aménagés. Dans les quartiers les plus récents tels que ceux de Layableh- Moustiquaire, la majorité de l’habitat est encore en matériaux très précaires (planches et tôles) et le niveau de vie des habitants y est très bas. Les habitations s’édifient de plus sur le domaine public et consomment ainsi des espaces réservés aux voiries et aux équipements collectifs.
Dans le cadre du Projet de Développement Urbain Intégré – phase 2, sur financement de l’AFD, Urbaplan a été chargé d’appuyer l’ADDS et le Ministère chargé du Logement à l’élaboration d’un plan de restructuration et d’alignement de ces quartiers. Les objectifs assignés à la mission étaient :
maîtriser la planification et harmoniser le développement spatial de la zone ;
disposer de documents techniques d’urbanisme réglementaire et opérationnel opposables aux Tiers ;
répondre techniquement à l’enjeu de transformation des permis d’occupation provisoire en titres fonciers, et donc renforcer l’accès à la propriété foncière des populations ;
favoriser le désenclavement de certains secteurs par la réalisation des différents réseaux de voirie ;
renforcer l’accès aux services de protection civile.
Dans le cadre de sa mission d’une durée de 6 mois, Urbaplan a été chargé d’élaborer : >
le plan général de restructuration (mise en place des fonds de plans ; définition des outils et des interventions) ;
les plans détaillés de restructuration (définition des règles et des standards de construction).
Le Groupement URBAPLAN – AGEIM – G2Conception s’est vu confier par la Délégation de l’Union Européenne au Burkina-Faso, et au bénéfice de la Mairie de Ouagadougou, l’Étude de faisabilité pour l’aménagement de la centralité de Tanghin, située dans la zone péricentrale de la capitale burkinabè. Ce nouveau projet urbain s’inscrit en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés avec l’appui de la coopération décentralisée de la ville de Lyon.
Ce projet est aussi une continuité des actions engagées par les pouvoirs publics locaux pour le renforcement des centralités secondaires visant la limitation des besoins de déplacement et la promotion d’un développement territorial équilibré de Ouagadougou. En effet, la ville avait déjà initié en 2016 le même type d’études pour le renforcement des centralités de Tampouy, de la Gare de l’Est et de Katre-Yaar dont les aménagements seront financés par l’AFD.
La présente étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Les projets à identifier en matière d’infrastructures et d’équipements sont déclinés jusqu’à un stade APS.
Au sein du Groupement, URBAPLAN est en charge des études préliminaires de diagnostic, de définition des orientations d’aménagement pour le renforcement de cette centralité et d’identification du programme d’investissements, mais aussi du programme de renforcement des capacités institutionnelles.