Djibouti – Quartiers précaires- Élaboration du plan de restructuration et d’alignement des quartiers de Balbala couverts par le PDUI-2

Balbala, commune périphérique de Djibouti-ville, s’est développée ces dernières années dans le cadre d’une planification d’urgence, avec la mise à disposition des parcelles sommairement aménagés. Dans les quartiers les plus récents tels que ceux de Layableh- Moustiquaire, la majorité de l’habitat est encore en matériaux très précaires (planches et tôles) et le niveau de vie des habitants y est très bas. Les habitations s’édifient de plus sur le domaine public et consomment ainsi des espaces réservés aux voiries et aux équipements collectifs.

Dans le cadre du Projet de Développement Urbain Intégré – phase 2, sur financement de l’AFD, Urbaplan a été chargé d’appuyer l’ADDS et le Ministère chargé du Logement à l’élaboration d’un plan de restructuration et d’alignement de ces quartiers. Les objectifs assignés à la mission étaient :

  • maîtriser la planification et harmoniser le développement spatial de la zone ;
  • disposer de documents techniques d’urbanisme réglementaire et opérationnel opposables aux Tiers ;
  • répondre techniquement à l’enjeu de transformation des permis d’occupation provisoire en titres fonciers, et donc renforcer l’accès à la propriété foncière des populations ;
  • favoriser le désenclavement de certains secteurs par la réalisation des différents réseaux de voirie ;
  • renforcer l’accès aux services de protection civile.

Dans le cadre de sa mission d’une durée de 6 mois, Urbaplan a été chargé d’élaborer : >

  • le plan général de restructuration (mise en place des fonds de plans ; définition des outils et des interventions) ;
  •  les plans détaillés de restructuration (définition des règles et des standards de construction).

Burkina Faso – Etude d’aménagement de la centralité de Tanghin

Le Groupement URBAPLAN – AGEIM – G2Conception s’est vu confier par la Délégation de l’Union Européenne au Burkina-Faso, et au bénéfice de la Mairie de Ouagadougou, l’Étude de faisabilité pour l’aménagement de la centralité de Tanghin, située dans la zone péricentrale de la capitale burkinabè. Ce nouveau projet urbain s’inscrit en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés avec l’appui de la coopération décentralisée de la ville de Lyon.

Ce projet est aussi une continuité des actions engagées par les pouvoirs publics locaux pour le renforcement des centralités secondaires visant la limitation des besoins de déplacement et la promotion d’un développement territorial équilibré de Ouagadougou. En effet, la ville avait déjà initié en 2016 le même type d’études pour le renforcement des centralités de Tampouy, de la Gare de l’Est et de Katre-Yaar dont les aménagements seront financés par l’AFD.

La présente étude de faisabilité vise à définir les investissements à réaliser, ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel qui soit le plus lisible possible, garantissant la pleine implication des acteurs concernés. Les projets à identifier en matière d’infrastructures et d’équipements sont déclinés jusqu’à un stade APS.

Au sein du Groupement, URBAPLAN est en charge des études préliminaires de diagnostic, de définition des orientations d’aménagement pour le renforcement de cette centralité et d’identification du programme d’investissements, mais aussi du programme de renforcement des capacités institutionnelles.


Côte d’Ivoire- Etude de faisabilité du Projet d’Amélioration des Quartiers Restructurés d’Abidjan (PAQRA)

Le Groupement URBAPLAN – AFRICURBA – TRANSITEC se voit confier par le Ministère chargé de l’Urbanisme l’Etude de faisabilité du Projet d’Amélioration des Quartiers Restructurés d’Abidjan (PAQRA). Ce projet bénéficie d’un concours financier du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) de 45 millions d’Euros, exécuté par l’Agence Française de Développement (AFD).

Après avoir restructuré entre 2003 et 2005 un certain nombre de quartiers précaires à Abidjan, le Gouvernement ivoirien cherche à y renforcer le niveau d’équipement et de service afin d’améliorer les conditions de vie des populations de la capitale économique ivoirienne. Le PAQRA couvre les quartiers de Gesco (Yopougon), d’Agoueto PK18 (Abobo), de Grand Campement, de Divo 1&2 et d’Akromiabla (Koumassi), soit une population totale de plus de 300’000 habitants.

Les enjeux principaux de ces quartiers concernent leur remise à niveau, notamment en matière d’infrastructures et d’équipements socio-collectifs de proximité (malgré la rareté du foncier disponible).

L’étude de faisabilité vise à identifier de manière participative les investissements à réaliser ainsi que les conditions de réussite et les modalités de mise en oeuvre. Elle propose un montage opérationnel garantissant la pleine implication des bénéficiaires directs des opérations, notamment les communes, mais aussi des populations par le développement de travaux HIMO.

Au sortir de cette prestation, le Groupement peut se voir confier la tranche conditionnelle des opérations, à savoir l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) et la Maitrise d’oeuvre Environnementale et Sociale (MOES) du Projet sur 36 mois.


Bouaké – AMO et MOS du projet d’aménagement de la zone marchande du centre-ville

Cette prestation d’AMO, assumée au travers d’une assistance technique résidente et de missions perlées d’une dizaine d’experts, concerne le Projet d’aménagement de la zone marchande du centre-ville de Bouaké, financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Ce Projet d’une enveloppe de 60 MEuros finance la reconstruction du Grand marché de Bouaké et la revalorisation urbaine de ses abords (gestion du transport urbain, espaces publics, etc.).

Cet appui porte sur la mise en oeuvre technique, institutionnelle, sociale et financière du Projet, notamment avec l’appui à la maitrise d’ouvrage pour :

  • l’approfondissement de l’étude de faisabilité du Projet
  • la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social (dénombrement des personnes affectées et définition des mesures compensatoires)
  • le suivi des prestataires d’études techniques et architecturales et la validation des rapports soumis
  • la participation des bénéficiaires (commerçants, transporteurs, populations) à la conception et à la réalisation des ouvrages
  • la supervision des travaux de superstructures (marché, gare routière) et d’infrastructures (voirie et réseaus divers, espaces publics)
  • la mise en place et le renforcement institutionnel de l’organe de gestion de l’équipement marchand
  • la mise en place et le suivi des outils de programmation du Projet et leur éventuelle révision et consolidation
  • la mise en place des outils de rapportage du Projet et leur diffusion auprès des acteurs directs et indirects
  • la bonne coordination entre les différents projets d’investissement mis en oeuvre par la Mairie (y compris sur d’autres financements)

Cameroun – AMO – Programme C2D Capitales régionales

Après avoir préparé le programme d’investissement C2D Capitales régionales, URBAPLAN en groupement avec Louis-BERGER s’est vu confié la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage à la mise en oeuvre d’un programme d’investissement de l’équivalent de 210 millions d’Euros portant sur les villes secondaires de Bafoussam, Garoua et Bertoua (Capitales régionales 1 : CR1) et de Maroua et Bamenda (Capitales régionales 2)

Ce programme porte sur la mise en oeuvre des investissements relevant de 4 composantes : (i) Infrastructures routières et de drainage, (ii) équipements marchands, (iii) équipements de proximité (borne fontaine, toilettes publiques, éclairage), (iv) amélioration du cadre de vie (équipements sportifs, culturels et de détente).

Les deux premières composantes représentent environ 75% de l’investissement et sont placées sous la maîtrise d’ouvrage du MINHDU à travers une Cellule Centrale de Suivi (CCS), les deux dernières composantes représentent 25 % de l’investissement et leurs mises en oeuvre sont conduites localement par des cellules locales de suivi (CLS) crées au sein de chacune des communes urbaines.

Ce programme a débuté par la mise en oeuvre de la composante 3 dont la maîtrise d’oeuvre a été assurée localement. Les autres composantes ont fait l’objet d’appels d’offres pour la maîtrise d’oeuvre puis d’appels d’offres travaux dont l’exécution débutent à l’été 2018. Le Groupement Louis BERGER-URBAPLAN joue le rôle d’AMO auprès de la CCS et des 5 CLS avec un chef de mission et son assistant basé à Yaoundé et des assistants techniques locaux (ATL) basés dans chacune des 5 CLS. Cette AMO concerne également le renforcement des capacités des Communautés Urbaines qui devront ensuite gérer les infrastructures et équipements réalisés. Chaque ATL joue un rôle transversal auprès des autres CLS sur les aspects techniques (infrastructures), architecturaux (superstructures), institutionnels (renforcement des capacités des CU), urbanistique et de planification et enfin environnementaux.


N’Djaména – AMO et MOS du projet d’aménagement du canal des jardiniers

Assumée au travers d’une assistance technique perlée d’experts nationaux et internationaux, l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) et la Maitrise d’oeuvre Sociale (MOS) appuient la Mairie de N’Djaména à la mise en oeuvre du Projet d’Aménagement du Canal des Jardiniers (PACAJ), d’une enveloppe de 15 MEuros, financé par l’Agence Française de Développement.

Le Canal des Jardiniers est un important drain à ciel ouvert qui traverse les quartiers anciens et populaires du centre-ville de N’Djaména. L’objectif général du Projet est de renforcer la fonction hydraulique de ce canal, et de promouvoir l’intégration urbaine de cet ouvrage en incluant d’autres aménagements connexes tels que des espaces publics de sport et des équipements de proximité.

L’appui de l’AMO-MOS porte sur la mise en oeuvre technique, institutionnelle, sociale et financière du Projet , notamment avec :

  • l’appui au suivi des prestataires d’études techniques et architecturales, et à la validation des rapports soumis
  • la mise en place et le renforcement institutionnel des organes de gestion des services urbains (déchets solides) et des équipements de proximité (petits commerces, équipements socio-collectifs, etc.)
  • l’appui à la mise en place des outils de suivi-reporting du Projet et à l’organisation des comités de pilotage
  • l’appui à la définition et à la réalisation des activités de maitrise d’oeuvre sociale afin de permettre une meilleure appropriation des activités par les bénéficiaires directs de l’opération.

PDZIA – Plan directeur de l’écoParc industriel des Cherpines

Dans le cadre du Grand Projet des Cherpines, la zone industrielle et artisanale est projetée comme un écoParc industriel, un secteur conçu de façon participative et géré de manière active par l’association des entreprises en présence, qui vise à une interaction positive avec la collectivité et le territoire.

La proximité avec le quartier d’habitation est une opportunité pour considérer l’écoParc comme le « quartier d’activités » de l’écoquartier des Cherpines, qui se concrétise à travers la continuité du réseau d’espaces publics et de mobilité douce et l’aménagement d’espaces de rencontre, qui créent un lien direct entre les deux quartiers et avec un certain nombre de services et d’équipements sportifs assurant la qualité de vie pour les habitants et les employés.

Compte tenu de la rareté du sol et de l’implantation de la ZDIA sur un territoire agricole déclassé, le plan directeur exige un aménagement qui tire profit au mieux des espaces disponibles et propose deux objectifs majeurs : densité et mutualisation. Une densité élevée permet d’accueillir une diversité d’activités dans une même structure et favorise ainsi les échanges et la mutualisation de services. Une mutualisation des parkings, des espaces verts et des systèmes de gestion des eaux pluviales à ciel ouvert en périphérie de l’écoParc permet de libérer les parcelles constructibles et leur offrir une meilleure flexibilité pour l’implantation de différents types d’entreprises.

Situé dans le prolongement direct de la ZIPLO, le plan directeur propose la mise au point de synergies et des complémentarités basées sur la mutualisation des ressources, des infrastructures énergétiques et des services (récupération/traitement des déchets).

La diversité des besoins des acteurs économiques ainsi que la nécessité d’une réactivité et évolutivité des produits et des processus, exige une souplesse des règles d’aménagement. La volonté de faire du PDZIA un écoParc constitue une opportunité pour faire évoluer les pratiques à travers un allégement des dispositifs réglementaires au profit d’un report d’une partie du développement de la zone sur la commission de l’écoParc industriel des Cherpines et par conséquent introduit une série d’innovations aux différents documents constituant le PDZIA.

Si d’un côté les dispositions impératives contenues dans les plans et règlement assurent la sécurité du droit en explicitant les fondamentaux de l’aménagement de l’écoParc, elles sont complétées par des recommandations, regroupées dans le guide de mise en œuvre, qui ont caractère indicatif et illustratif. Ce document fournit une feuille de route pour la réalisation des aménagements de l’écoParc et à la fois permet à la FTI et aux communes, en concertation avec la commission de l’écoParc industriel des Cherpines, une mise en œuvre de la ZDIA souple et négociée, adaptée aux besoins particuliers des entreprises.


Genève – Grand Projet “Les Cherpines”

Offrir des logements aux habitants du canton de Genève, protéger les espaces de nature, construire des espaces de vie de qualité et réduire les mouvements pendulaires inutiles sont les objectifs qui fondent le futur quartier durable des Cherpines, situé entre les communes de Confignon et de Plan-les-Ouates.

Le projet est tributaire d’un contexte opérationnel et institutionnel ayant des enjeux de coordination importants : un quartier planifié à la fois sur deux communes, différents partenariats mis en oeuvre avec les services de l’Etat, un territoire concerné par des multiples acteurs privés. Compte tenu de la complexité et de la durée du projet, le travail d’accompagnement a été réalisé en multipliant les échanges avec l’ensemble des acteurs concernés : pour que chacun puisse progressivement trouver sa place dans le processus de construction du quartier. Ce processus a été réalisé à travers trois formes de collaboration :

  • 6 ateliers avec les autorités publiques (Conseillers administratifs des communes) ont été organisés afin de discuter sur la programmation commerciale, les usages de l’espace public, l’équité de traitement, le découpage des PLQ, les coûts d’aménagement et les formes urbaines. En outre, un atelier spécifique sur la problématique des espaces publics a été organisé afin d’intégrer le plus en amont possible les services communaux, leurs futurs gestionnaires.
  • des ateliers avec les promoteurs et les propriétaires engagés sur certains secteurs spécifiques du projet, qui ont permis de faire converger progressivement les prescriptions établies à l’échelle du quartier. Des séances d’information ont également été organisées auprès des autres propriétaires fonciers, leur permettant ainsi de manifester les intentions de valorisation de leurs terrains. Ce travail a ensuite été approfondi à travers des séances avec les exploitants des entreprises sur place, dans le but de comprendre leurs objectifs et les possibilités d’intégration de leurs activités au futur quartier des Cherpines.
  • enfin, plusieurs séances d’information publique avec la population ont été organisées afin de présenter et de mettre en discussion l’avancement du projet.

Plan localisé de quartier sur le secteur du Rolliet, Genève

Le PLQ « Le Rolliet » porte sur la création d’environ 1’000 logements, 14’000 m2 de commerces et services, 1’400 m2 destinés à des activités sportives et un groupe scolaire de 18 classes.

Ce PLQ constitue la première opération du grand projet « Cherpines » (58 ha) pour lequel urbaplan a établi un plan guide, ainsi que des préconisations architecturales et paysagères. Il est ainsi l’aboutissement d’un long travail de concertation avec les élus, les propriétaires et les associations locales, ainsi que d’une étroite coordination avec les mandataires (architectes, promoteurs) en charge du développement des avant-projets.

La traduction formelle du PLQ (plans, règlements, rapport, charte) s’est attachée à préciser les orientations majeures qui déterminent la relation à l’espace public et assurent la cohérence globale du quartier, tout en laissant une marge de manoeuvre pour le développement des projets par les architectes. Par ailleurs, les aspects environnementaux (gestion des eaux, gestion des terres, énergie, etc.) développés dans le cadre de l’étude d’impact menée en parallèle, ont été intégrés au projet et fixés dans les plans et règlement. Une importante réflexion sur les besoins en stationnement a également été conduite de manière à diminuer le nombre et mutualiser les places.

Enfin, le PLQ a été l’occasion d’explorer des dispositifs permettant de mettre à disposition, au rez-de-chaussée de certains bâtiments, des locaux pouvant accueillir des activités à faible valeur ajoutée économique, mais à forte valeur ajoutée sociale, tels qu’activités artistiques et artisanales, crèches, locaux de réunion, etc. Ces programmes vont ainsi contribuer à la mixité, à l’animation et à la vie du quartier.

Tout le processus d’établissement du PLQ a été accompagné par une démarche de concertation auprès des différents acteurs concernés : autorités politiques (CA, CM), propriétaires, voisins, associations, services techniques communaux et cantonaux.