International Marseille – Formation

URBAPLAN a été mandaté par Campus-AFD de Marseille et l’École d’Économie de l’Université de Clermont-Auvergne pour animer un module de deux jours du Master MODEV dédié aux enjeux du développement urbain. C’est la cinquième fois que le bureau assure la maîtrise d’œuvre pédagogique de ce module. Ce Master est suivi par une vingtaine de jeunes cadres confirmés des pays du Sud issus des secteurs publics et privés. Il s’agit d’un Master sur la gestion de projet et les enjeux du développement durable.

En raison des mesures de confinement appliquées en France, ces deux jours de formation ont été donné dans une configuration distancielle (recours à l’application zoom). Dans ces circonstances, le programme et l’approche pédagogique ont été entièrement remaniés pour dispenser une formation dynamique et attractive.

L’évaluation organisée à l’issue du module a relevé que la formation avait été très appréciée tant sur le fonds que la forme.


La ville des riches et la ville des pauvres

Mardi 27 septembre 2016, 09:00 – 18:00

La ville des riches et la ville des pauvres

Journée d’étude Bernardo Secchi1507-1

Auditorium Ivan Pictet B
Maison de la paix, Genève

Organisé par le département d’anthropologie et sociologie du développement avec la Fondation Braillard Architectes et le Laboratoire d’urbanisme de l’EPFL.

« Les visions et les projets les plus novateurs d’aujourd’hui révèlent à la fois les symboles et les potentialités des transformations urbaines. Ces dernières impliquent de revenir à la question de la structure spatiale de la ville et par extension, à l’importance que revêt, pour sa construction, la forme du territoire. […] Il est possible que dans un futur proche la situation se dégrade encore, mais si l’on veut trouver une issue […] il faudra favoriser la démocratie et agir pour réduire les inégalités spatiales. »

Bernardo Secchi, La ville des riches et la ville des pauvres, 2015

Cette journée d’étude Bernardo Secchi (1934-2014, figure éminente de l’urbanisme européen) vise à rassembler chercheurs, doctorants, praticiens et décideurs de la ville pour interroger les rapports entre égalité/inégalité sociale, soutenabilité écologique et qualités spatiales des territoires urbains autour de trois questions :

  • Économie durable et solidaire: quels en sont les liens d’interaction avec l’environnement construit?
  • Gouvernance éco-responsable: comment l’espace architectural et urbain peut-il en devenir un champ d’application stratégique?
  • Âge urbain et équilibre planétaire: quelles orientations du projet architectural, urbain et paysager pour une gestion innovante des ressources?

Le comité d’organisation :

  • Panos Mantziaras, Fondation Braillard Architectes
  • Isabelle Milbert, Institut de hautes études internationales et du développement
  • Paola Viganò, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne

Formation SECO-AFD

Une nouvelle édition de la formation “Les outils de la planification urbaine”, subventionnée par le SECO et l’AFD, s’est déroulé du 23 mai au 3 juin entre Marseille et Lausanne avec un grand succès (1ère semaine à Marseille et 2ème semaine à Lausanne). La maîtrise d’œuvre de l’ensemble de la formation est confiée au Groupement urbaplan-transitec. Vingt participants issus de quinze pays ont été invités à suivre cette formation, dont la Ville de Lausanne est également partenaire, notamment en finançant la venue de deux cadres de la ville N’Djaména – Tchad (dans le cadre de l’association internationale des maires francophones / AIMF).


Formation “Les outils de la planification urbaine” (SECO-AFD)

La prochaine édition de la formation « Les outils de la planification urbaine », subventionnée par le SECO et l’AFD, se tiendra du 23 mai au 3 juin (1ère semaine à Marseille et 2ème semaine à Lausanne). La maîtrise d’œuvre de l’ensemble de la formation est confiée au Groupement urbaplan-transitec. Vingt participants issus de quinze pays sont invités à suivre cette formation. La Ville de Lausanne est également partenaire de l’opération, notamment en finançant la venue de deux cadres de la ville N’Djaména – Tchad (dans le cadre de l’association internationale des maires francophones / AIMF).


IDHEAP – Politique foncière et politique du logement

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La semaine dernière une « rencontre de politique locale » était organisée par l’IDHEAP et avait pour thème « Politique foncière et politique du logement : Quels enjeux et quels outils pour les Communes ? »

 

Les supports des présentations sont sur le serveur, numérotées de 1 à 9, (Serveur 1-Administration / Formation / Formation externe).

 

A relever en particulier les documents suivants qui synthétisent bien la thématique :

>   l’intervention 3 de Mme Perregaux DuPasquier de l’ASPAN qui présente les outils de politique foncière, et notamment les outils inscrits dans la règlementation de différents cantons,

>   l’intervention 4 du Prof. Manfrini qui traite de la Gestion des coûts induits pour les grands projets d’urbanisation avec l’exemple du site des Communaux d’Ambilly à Thônex (GE),

>   les présentations 5 à 9 sont des exemples d’application des outils de politique foncière et de politique du logement dans diverses communes romandes, en particulier Bienne et Borex ont travaillé sur des échanges et remaniements parcellaires pour réaliser le projet d’une grande entreprise/un projet communal (no 5 et 6).

 

De ces présentations et des échanges réalisés au cours de la journée, il est entre autres ressorti que :

>   il est plus facile pour une commune d’entrer en jeu si elle est propriétaire de terrain (à l’intérieur ou hors périmètre du projet) : cela permet de pouvoir procéder aux échanges de terrain qui seraient nécessaires ou faciliter ceux-ci, ou même d’être partie prenante du projet si la parcelle est située à l’intérieur du périmètre du projet.

>   il ne faut pas sous-estimer les coûts induits de l’urbanisation pour les communes. En effet, aux coûts de réalisation des aménagements de surface, équipements de réseaux et équipements publics, il convient d’ajouter les frais supplémentaires que sont entre autres : les intérêts sur fonds propres et intérêts du crédit de construction, intérêts post-construction (dus au décalage entre la date de réalisation des équipements et le moment où les taxes sont reversées à la Commune), frais d’entretien, charges communales supplémentaires (charge de personnel, etc.), etc.

Dans les pistes de solutions recommandées aux communes pour gérer ces frais, ont été évoquées les négociations avec les promoteurs en vue d’une prise en charge partielle des coûts induits au-delà du régime des taxes d’équipements.

En effet, dans l’exemple présenté, les taxes ne permettaient de couvrir que 13% environ des coûts induits…