Une évolution du plan sectoriel des surfaces d’assolement est recommandée

Un groupe d’experts institué par le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) recommande de remanier le plan sectoriel des surfaces d’assolement (SDA). Le plan sectoriel actuel devrait être conservé dans ses grandes lignes, mais faire l’objet d’une meilleure mise en œuvre. Il faudrait obtenir des données pédologiques plus consistantes avant d’envisager un assouplissement.

Le résumé du rapport du groupe d’experts, qui contient l’ensemble des recommandations, est déjà disponible. Le rapport complet en langue française sera publié le 9 février.

 

Source


Aménagement du territoire fondé sur les risques : publication sur deux planifications test au niveau communal

 

Les dommages imputables aux événements naturels n’ont cessé de croître au cours des dernières décennies, malgré les montants considérables alloués à la protection contre ce type de dangers. Cela est notamment dû à la densification de l’utilisation du territoire et à son extension dans des périmètres menacés.

Ce ne sont généralement pas les périmètres affectés par un danger élevé ou moyen qui sont exposés aux plus grands risques – le risque étant considéré ici comme le produit de la probabilité d’occurrence d’un événement dangereux et de l’ampleur des dommages qu’il est susceptible d’occasionner – mais les périmètres utilisés intensément qui sont exposés à un danger faible ou résiduel (jaune ou hachuré jaune-blanc). Ceci a notamment été observé lors des crues du mois d’août 2005.

Il faut changer de perspective pour enrayer l’augmentation des risques et du montant des dommages. L’accent devrait porter davantage sur l’utilisation du territoire et sur les dommages potentiels qui vont de pair. Cela implique de considérer le type d’affectation du sol, son intensité et sa vulnérabilité. Une tâche importante de l’aménagement du territoire consiste donc à utiliser le sol en tenant dûment compte des dangers et des risques. Les risques existants et ceux qui pourraient apparaître à l’avenir sont déterminés et mis en évidence en pratiquant un mode d’aménagement du territoire fondé sur les risques, qui prend en considération tous les degrés de danger. Une telle approche permet de contrôler l’évolution des risques en évitant les nouveaux risques, respectivement en atténuant les risques existants. Le principe suivant doit prévaloir: conditions dans toutes les zones de danger!

 

DangersAvant

DangersApres

 

Tiré de :

Stratégie « dangers naturels » Suisse ; Aménagement du territoire fondé sur les risques –  Rapport de synthèse de deux planifications test au niveau du plan d’affectation communal ; PLANAT/ARE/OFEV, 2014

Document complet :

http://www.planat.ch/fr/commercialisation-de-materiaux-de-details/datum/2015/02/13/risikobasierte-raumplanung/

 


Impact environnemental de la Suisse dans le monde

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L’étude de l’OFEV analyse le développement de l’impact environnemental dans le pays et à l’étranger liés à la consommation suisse au cours des quinze dernières années. On y apprend notamment que les trois quarts ou presque des atteintes générées par la consommation suisse l’ont été hors de nos frontières ou encore que notre impact sur l’environnement est environ 70% supérieur au niveau de charge supportable pour la nature.

Vous trouverez une synthèse de l’étude de l’OFEV ici


La densité bâtie et autres indicateurs pour l'aménagement

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Comment répondre aux besoins de constructions tout en économisant le sol agricole et naturel? Ce défi fait de la densité bâtie un indice de première importance. Or, pour chaque projet d’urbanisation, la densité fait débat : trop forte, pas assez forte ? Souvent, les avis divergent et les polémiques font rage. La question est d’autant plus difficile à trancher que les chiffres de densité sont d’utilisation délicate et que la qualité d’urbanisation dépend de bien d’autres facteurs.

Le rapport d’étude “La densité bâtie et autres indicateurs pour l’aménagement” réalisée par les urbanistes Richard Quincerot et Elise Riedo (urbaplan) pour le canton de Genève visent à prouver l’éventail des possibilités permettant de choisir les qualités d’urbanisation que l’on entend apporter dans chaque projet, en réponse à la diversité des demandes sociales.

Une brochure de l’étude est également disponible: “La densité bâtie: un indice clé”