Ça ressemblera à quoi Morges, demain?

Dans le cadre de la révision de son Plan général d’affectation (PGA), la Ville de Morges invite la population à s’exprimer sur sa vision du développement futur de la commune. Pour ce faire, elle convie quiconque le souhaite à participer à une journée de safaris urbains qui se déroulera le samedi 16 avril 2016.

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À cette occasion, vous tous, les habitants de la Commune, vous vous transformerez en experts du territoire le temps de trois balades qui vous conduiront dans les quartiers emblématiques de la Ville de Morges. Vous serez invités à faire part de votre ressenti sur les différentes ambiances qui seront traversées tout au long de la journée, l’objectif étant de vous permettre à tous, de formuler aujourd’hui les propositions qui serviront à améliorer la qualité de vie de la ville de demain.

Vous n’êtes toujours pas convaincus ? La Ville de Morges accompagnée de ses mandataires vous invite à venir découvrir le programme détaillé ainsi que le contenu de la démarche le jeudi soir 14 avril 2016 à 19h30 aux caves de Couvaloup, rue Couvaloup 10 à Morges.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations ? La brochure à télécharger ci-dessous présente de manière détaillée les lieux de rendez-vous, les horaires ainsi que les parcours qui vous seront proposés. Une fois la brochure consultée, il ne vous restera plus qu’à vous présenter sur place le samedi 16 avril 2016 à l’horaire indiqué pour participer à une ou plusieurs balades de votre choix.

Vous ne pouvez pas participer aux safaris mais souhaitez tout de même nous faire part de vos commentaires ? Aucun problème, merci d’imprimer le questionnaire ci-dessous, de le remplir et de nous le renvoyer par courriel à urbanisme@morges.ch ou par courrier à la Direction de l’aménagement du territoire et du développement durable, Place de l’Hôtel-de-Ville 1, 1110 Morges 1, d’ici au 20 avril 2016.


Bassins se frotte les mains d'avoir anticipé les effets de la LAT

Le village possède une belle réserve de terrains constructibles qu’il ne veut pas développer. Un cas rare dans la région.

Les effets négatifs de la LAT reviennent en boucle dans la bouche de toutes autorités politiques, comme on a pu l’entendre lors de l’assemblée des syndics ou celle du Conseil régional de Nyon. Le gel des surfaces constructibles qu’implique la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire ont pris au piège la plupart des collectivités publiques. Pour suivre la croissance démographique, celles-ci sont contraintes de créer de nouvelles zones constructibles qu’elles ne possèdent pas. Plusieurs projets sont ainsi aujourd’hui au point mort.

Dans ce concert de plaintes et de critiques exacerbées, une Commune fait figure d’exception. Bassins a la particularité d’avoir pris de l’avance sur l’application de la loi. Elle a ainsi réussi à maintenir des réserves constructibles sans volonté de les développer. Et elle négocie aujourd’hui avec des municipalités pour envisager des échanges de droits de construction. C’est-à-dire que les terrains de Bassins, soit 15’000 m2, pourront compenser le développement de projets ailleurs dans le canton.

Pour parvenir à cette situation , Bassins n’a pas hésité une nouvelle fois à se démarquer de ses voisins, elle qui est hors du Conseil régional de Nyon et qui résiste à la nouvelle organisation régionale des pompiers, notamment. «Quand nous avons pris connaissance des directives de la LAT mises en consultation par Berne au milieu des années 2000, nous avons estimé que cette loi n’allait plus beaucoup bouger, explique le syndic Didier Lohri. Nous avons donc pris en compte ses principes pour pouvoir anticiper sa mise en œuvre. On m’a à nouveau pris pour un fou à cette époque. Mes collègues syndics ne croyaient pas que le texte serait adopté sans de grandes modifications…»

Entre 2006 et 2007, près de 15’000 m2 en zones intermédiaires ont été placées en zones constructibles. Sur ces terrains, dont une partie appartenait à la Commune, près de 110 habitants se sont installés. Un développement dont Bassins ne pouvait pas se passer selon Didier Lohri. «Pour que la Commune reste autonome économiquement et structurellement, elle doit compter entre 1300 et 1400 habitants, explique ce chantre de l’autonomie des communes. Aujourd’hui, notre population atteint les 1330 âmes.»

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