The AIA Outreach Campaign Is Doomed To Fail

Dans la foulée de l’article de Peter Buchanan publié la semaine dernière sur le blog, un nouvel article (publié dans Forbes) commente le fossé d’incompréhension qui sépare les « architectes » (ou du moins, une certaine faction de cette profession) du « grand public ».

Un article qui égratine sérieusement l’association américaine des architectes (AIA), à travers un examen de sa récente campagne de communication grand public, et de lauréats de la « AIA Gold medal »: Frank Gehry, I.M. Pei, Thom Mayne…

« Architects are always in a precarious position. Unlike doctors and lawyers, their services are never required. (…) Architects are an additional expense, and they have a reputation for being difficult and impractical.

In the past, architects overcame this challenge by demonstrating the superiority of their skills and knowledge. Their buildings were simply better. Now, however, few people believe that. The reputation of architects is at its lowest point ever. They are perceived as being problem-causers, not problem-solvers. They are purveyors of the ugly and dysfunctional, of the emotionally detached and culturally disconnected. »

Pour lire la suite: Cliquer ici

Source: Justin Shubow, Forbes, 17 mars 2015


Le projet de la tour de l'Esplanade rebondit

Tour de l'Esplanade

Les CFF mettent à l’enquête la démolition de plusieurs bâtiments afin de permettre de préparer le chantier de la tour de 17 étages prévue au centre-ville de Fribourg. L’édifice d’une hauteur de 60 mètres a été conçu comme un « pivot » entre la gare de Fribourg et le secteur des Arsenaux, actuellement en plein développement.

La construction de la tour inquiète Pro Fribourg qui craint particulièrement les impacts des aménagements extérieurs de la futur tour sur le bâtiment de l’Ancienne Gare.

Article complet


A propos des rez de chaussée…

A propos du rôle des rez-de-chaussée dans leur capacité a favoriser l’émergence de villes de qualité, ne manquez pas de lire l’article « Close encounters with buildings » de Jan Gehl.

Close encounter with buildings

Ci-dessous le résumé de son propos:

« What we have are closed, self-absorbed buildings. What we would like to have is open, versatile, interesting and safe cities. The challenge is how to incorporate large buildings in cities where people have the same small stature and slow pace they had hundreds of years ago. There is now a considerable confusion in the gap between large and small scales and between ‘quick’ and ‘slow’ architecture. Ground floor facades provide an important link between these scales and between buildings and people. For public space and buildings to be treated as a whole, the ground floor facades must have a special and welcoming design. This good, close encounter architecture is vital for good cities. »

Source: « URBAN DESIGN International (2006) 11, 29–47. doi:10.1057/palgrave.udi.9000162 »


Bassins se frotte les mains d'avoir anticipé les effets de la LAT

Le village possède une belle réserve de terrains constructibles qu’il ne veut pas développer. Un cas rare dans la région.

Les effets négatifs de la LAT reviennent en boucle dans la bouche de toutes autorités politiques, comme on a pu l’entendre lors de l’assemblée des syndics ou celle du Conseil régional de Nyon. Le gel des surfaces constructibles qu’implique la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire ont pris au piège la plupart des collectivités publiques. Pour suivre la croissance démographique, celles-ci sont contraintes de créer de nouvelles zones constructibles qu’elles ne possèdent pas. Plusieurs projets sont ainsi aujourd’hui au point mort.

Dans ce concert de plaintes et de critiques exacerbées, une Commune fait figure d’exception. Bassins a la particularité d’avoir pris de l’avance sur l’application de la loi. Elle a ainsi réussi à maintenir des réserves constructibles sans volonté de les développer. Et elle négocie aujourd’hui avec des municipalités pour envisager des échanges de droits de construction. C’est-à-dire que les terrains de Bassins, soit 15’000 m2, pourront compenser le développement de projets ailleurs dans le canton.

Pour parvenir à cette situation , Bassins n’a pas hésité une nouvelle fois à se démarquer de ses voisins, elle qui est hors du Conseil régional de Nyon et qui résiste à la nouvelle organisation régionale des pompiers, notamment. «Quand nous avons pris connaissance des directives de la LAT mises en consultation par Berne au milieu des années 2000, nous avons estimé que cette loi n’allait plus beaucoup bouger, explique le syndic Didier Lohri. Nous avons donc pris en compte ses principes pour pouvoir anticiper sa mise en œuvre. On m’a à nouveau pris pour un fou à cette époque. Mes collègues syndics ne croyaient pas que le texte serait adopté sans de grandes modifications…»

Entre 2006 et 2007, près de 15’000 m2 en zones intermédiaires ont été placées en zones constructibles. Sur ces terrains, dont une partie appartenait à la Commune, près de 110 habitants se sont installés. Un développement dont Bassins ne pouvait pas se passer selon Didier Lohri. «Pour que la Commune reste autonome économiquement et structurellement, elle doit compter entre 1300 et 1400 habitants, explique ce chantre de l’autonomie des communes. Aujourd’hui, notre population atteint les 1330 âmes.»

[Consultez l’article complet ici: 24 heures]


Convertir le bruit en son

Projet de la Freudenbergerplatz à Berne

Les espaces construits, leur réalisation, leur agencement, leur forme et le choix des matériaux ont une influence déterminante sur la qualité de l’environnement acoustique et sur notre perception du paysage sonore.

Murs, bâtiments et sols réverbèrent, diffractent, filtrent, absorbent ou assourdissent le son. Les surfaces lisses le réfléchissent, les surfaces poreuses ou rugueuses l’absorbent en partie et l’atténuent. Même la nature des sols entre les bâtiments revêt de l’importance. Des sols en béton qui forment un angle droit avec de grandes parois vitrées, par exemple, sont néfastes pour l’espace sonore. En revanche, un carré d’herbe devant la façade étouffe le son. Tous ces facteurs déterminent si, en cas d’émissions équivalentes, un lieu construit résonne globalement de manière agressive, à peu près supportable ou même agréable.

L’aspect visuel des réalisations est souvent plaisant, mais on oublie hélas la plupart du temps que la qualité de l’espace est aussi acoustique.

L’aménagement de l’espace sonore prolonge et complète la protection telle qu’elle a été pratiquée jusqu’ici. Alors que cette dernière a pour objectif de réduire les bruits nocifs et importuns, que ce soit par des mesures à la source, des parois ou des fenêtres antibruit, il vise à améliorer la qualité acoustique: un lieu ne doit pas seulement être préservé autant que possible du bruit, mais aussi résonner de manière agréable. La planification doit donc déjà inclure des considérations appropriées.

L’OFEV a chargé Andres Bosshard et Trond Maag (experts en aménagement de l’espace sonore), dans le cadre d’un projet pilote à la Freudenbergerplatz à Berne, de concevoir des mesures visant à revaloriser la place sur le plan acoustique. Ils ont alors proposé d’aménager deux rideaux d’eau modulables, gérés par une commande centralisée et constitués d’un treillis d’acier sur lequel l’eau ruisselle. Ces rideaux forment un tunnel acoustique qui masque le bruit de la circulation aux abords de la place.

L’article complet


Le futur quartier de la gare de Bulle totalement redessiné

Transports publics fribourgeois (TPF) SA et la ville de Bulle ont dévoilé le visage du futur quartier qui va prendre forme dans les vingt ans à venir autour de la toute nouvelle gare de Bulle. Le projet urbanistique couvre un périmètre de 90’000 m2. Il s’articule autour d’une véritable place de la gare avec un pôle d’échange multimodal. Logements, commerces et espaces publics viendront se fondre dans un nouveau quartier à deux pas du centre-ville, où habiteront et travailleront à terme quelque 2’600 personnes. L’article paru dans le presse aujourd’hui est disponible ci-après: La_Gruyere-projet_gare_Bulle-131015

A noter qu’une maquette animée sera présentée en primeur lors du Comptoir gruérien qui se tiendra à l’Espace Gruyère de Bulle du 25 octobre au 3 novembre 2013 (stand 162, secteur 10).